Prédiabète et prévention du diabète type II


L’apparition du diabète de type I est rapide et une fois qu’elle est diagnostiquée, il n’y a pas de zones grises, vous avez tout simplement le diabète. Dans le diabète de type II, une surveillance étroite des personnes qui sont à haut risque est importante car il y a une période de ce qu’on appelle un prédiabète.Il est possible de diagnostiquer une condition connue sous le nom de prédiabète. Cela signifie que la glycémie de la personne atteinte est plus élevée qu’elle ne devrait l’être (hyperglycémie), mais n’est pas considérée comme suffisamment élevée pour justifier un diagnostic de diabète.

Quand une personne est diagnostiquée avec un prédiabète, il n’y a aucune période de temps définie entre le temps du diagnostic du prédiabète et celui du diabète de type II. Avec une surveillance attentive, une alimentation saine et l’exercice physique l’apparition, l’évolution du diabète peut être retardée pendant des mois, des années, voire même pour toujours.

Une fois qu’un médecin détermine qu’un patient est prédiabétique, plusieurs tests sanguin annuels seront prescrit afin de surveiller les niveaux de glycémie. Le médecin peut probablement demander qu’un équipement de mesure de glycémie soit acheté et que les sucres du sang soient surveillés régulièrement à la maison également.

Il existe de nombreux facteurs de risque qui sont associés au prédiabète:

– Surpoids et obésité

– Sédentarité

– Diabète gestationnel

– Age supérieur à 45 ans

– Si un ou plusieurs membres de votre famille ont été diagnostiqués avec un diabète de type II.

Avoir un ou plusieurs de ces facteurs de risque augmente vos chances d’avoir un prédiabète et de passer d’un prédiabète à un diabète de type II. Ceux qui sont diagnostiqués avec un prédiabète à temps ont de la chance car il est tout à fait possible de rester dans la phase de prédiabète si l’on adopte le mode de vie qu’on aurait du adopter avant de devenir prédiabétique. C’est-à-dire :

– Lutter contre la sédentarité :

Ceci ne passe pas forcément par la pratique d’un sport mais seulement en changeant les habitudes de la vie quotidienne. Une personne qui pratique du sport peut très bien être considérée comme sédentaire. En effet, des habitudes comme prendre la voiture pour aller chercher ses courses ou pour aller à la salle de sport, prendre l’ascenseur au lieu des escaliers, passer beaucoup de temps face à la télé et/ou l’ordinateur, choisir des solutions de moindre effort…etc. sont en général des habitudes qui déterminent si la personne est sédentaire ou active. La pratique d’un sport est secondaire. La sédentarité est avant tout un mode de vie qui passe par le fait de privilégier des situations de moindre effort et non pas la non pratique d’une activité physique. Les comportements alimentaires délétères également sont un indicateur de sédentarité.

– Banir le sucre :

Il ne s’agit pas de boire son café amer ou de prendre des yaourts nature (ou pire encore « light »), ou d’éliminer les céréales…etc. Il s’agit d’éliminer les sodas, les gâteaux, les chocolats sucrés, les bonbons, les glaces, les pâtisserie de toutes sortes, pain blanc, pates blanches…etc. bref, tout ce qui n’a pas été il y a à peine 70 ans. Cette épidémie de diabète a explosé à la fin des années 50. Inutile de dire qu’il y avait des diabétiques avant et tout le reste. Bien sur qu’il y en avait, mais on parle ici d’une EXPLOSION, d’une EPIDEMIE. Il suffit de voir les graphiques d’évolution du diabète dès les années 30 jusqu’à nos jours pour comprendre définitivement que ça a commencé parallèlement à l’industrialisation massive du sucre et à l’apparition des techniques de raffinage des céréales (encore faut il avoir des yeux et un minimum de lucidité).

– Optimisation métabolique :

Utilisation de substances orthomoléculaires selon le profil génétique (snp) afin d’effectuer une véritable rééducation métabolique sur le long terme.

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