Découverte de nouvelles cellules T et gènes liés aux troubles immunitaires
Source : RIKEN
Une équipe de chercheurs a découvert des cellules T auxiliaires rares liées à des troubles immunitaires tels que la sclérose en plaques, la polyarthrite rhumatoïde et l’asthme. Grâce à la technologie ReapTEC, l’atlas des cellules T est désormais public, ouvrant potentiellement la voie à de nouvelles thérapies médicamenteuses.
Les cellules T auxiliaires, un rôle crucial dans le système immunitaire
Les cellules T auxiliaires, un type de globules blancs, jouent un rôle crucial dans le système immunitaire en reconnaissant les agents pathogènes et en régulant les réponses immunitaires. Les fonctions anormales des cellules T sont souvent à l’origine des maladies à médiation immunitaire. Des études récentes ont mis en évidence que des types rares et spécialisés de cellules T, jusqu’alors méconnus, pourraient être liés à ces maladies.
La technologie ReapTEC, une percée dans la compréhension des troubles immunitaires
La technologie ReapTEC a révélé que les variations de l’ADN enhancer entraînent des différences dans l’expression des gènes, ce qui a un impact sur la fonction des cellules T. Les chercheurs ont analysé environ un million de cellules T humaines et ont identifié plusieurs types rares, représentant moins de 5 % du total. Ils ont découvert près de 63 000 activateurs bidirectionnels actifs dans ces cellules, dont beaucoup sont liés à des maladies immunitaires.
Vers de nouvelles thérapies médicamenteuses
En combinant les données des études d’association à l’échelle du génome (GWAS) avec l’analyse ReapTEC, les chercheurs ont constaté que les variantes génétiques des maladies immunitaires étaient souvent situées dans l’ADN de l’enhancer bidirectionnel des cellules T rares. Ce schéma était spécifique aux maladies à médiation immunitaire et n’était pas observé dans les maladies neurologiques. Une analyse plus poussée a permis d’identifier 606 enhancers associés à 18 maladies immunitaires.
Une nouvelle méthode génomique pour les chercheurs du monde entier
« À court terme, nous avons mis au point une nouvelle méthode génomique pour les chercheurs du monde entier », déclare Murakawa. « Nous avons découvert de nouveaux types de cellules T auxiliaires et de gènes liés aux troubles immunitaires, ce qui, nous l’espérons, permettra de mieux comprendre les mécanismes génétiques des maladies humaines à médiation immunitaire. »
Vers un avenir plus prometteur pour les patients
Les chercheurs pensent que des expériences de suivi pourraient permettre d’identifier de nouvelles molécules pour traiter les maladies à médiation immunitaire à long terme. Cette découverte pourrait mener à de nouvelles thérapies médicamenteuses pour les patients atteints de troubles immunitaires.