L’impact de la Whey protéines sur la teneur en graisse hépatique


L’exercice et le régime alimentaire sont connus pour avoir des effets positifs sur la réduction de la teneur en graisse hépatique, et il a été démontré que la supplémentation en protéines contribue à réduire l’accumulation de graisse dans le foie. Cependant, l’impact spécifique de la combinaison d’un exercice de résistance et d’une supplémentation en protéines de lactosérum (WPS) sur la teneur en graisse hépatique (HFC) n’a pas été élucidé. Une étude récente menée par Chae-Been Kim et al. visait à explorer les effets de la supplémentation en protéines de lactosérum sur la teneur en graisses hépatiques au cours d’un exercice de résistance et d’une intervention de contrôle alimentaire. Les résultats fournissent des indications précieuses sur les avantages potentiels de la supplémentation en protéines de lactosérum dans la réduction de la teneur en graisse hépatique.

L’étude : Méthodologie et participants

L’étude a porté sur 34 hommes sédentaires qui ont été répartis au hasard en deux groupes : un groupe supplémenté en protéines (PSG) et un groupe témoin (CG). Le groupe PSG a reçu 60 g de protéines de lactosérum par jour, tandis que le groupe témoin a reçu un placebo isocalorique. Les deux groupes ont suivi un régime contrôlé en calories pendant les quatre semaines de l’étude, l’apport calorique quotidien étant déterminé par le taux métabolique au repos et le niveau d’activité physique.

Les participants des deux groupes ont effectué des exercices de résistance supervisés, dirigés par des experts, pendant 60 minutes par jour, six jours par semaine. L’intensité de l’exercice était fixée à 60-70 % de leur effort maximal. La teneur en graisse hépatique a été mesurée à l’aide du paramètre d’atténuation contrôlée (CAP) après un jeûne de 8 heures avant, au milieu et après l’intervention. Les enzymes hépatiques et les profils lipidiques ont également été analysés avant et après l’intervention.

Résultats et conclusions

L’étude a révélé que le PSG et le CG ont tous deux connu une réduction significative du CAP après quatre semaines d’intervention (PSG : p < .001 ; CG : p = .002). Cependant, il n’y a pas eu d’interaction significative entre le groupe et les changements dans le CAP, ce qui indique que la supplémentation en protéines de lactosérum n’a pas amélioré les effets globaux de l’exercice de résistance sur la teneur en graisse hépatique.

Notamment, en comparant les pré-tests et les tests intermédiaires, les deux groupes ont montré une réduction significative du CAP (PSG : p = .027 ; CG : p = .028). Cependant, il y avait une différence significative dans l’ampleur du changement du CAP entre les deux groupes (PSG : -47,2 ± 25,4 dB/m ; CG : -19,5 ± 15,1 dB/m ; p = .042). Cela suggère que la supplémentation en protéines de lactosérum peut contribuer à une réduction plus substantielle de la teneur en graisse hépatique par rapport au groupe placebo.

En ce qui concerne les enzymes hépatiques, il y a eu une interaction significative entre les deux groupes et les changements dans les niveaux d’aspartate transaminase (AST) (p = .038). Cependant, les taux d’alanine aminotransférase (ALT) n’ont diminué de manière significative que dans le groupe PSG (p = 0,002). En termes de profils lipidiques, les deux groupes ont montré une diminution significative du cholestérol total (p < .001) et du cholestérol à lipoprotéines de basse densité (p < .001) après l’intervention.

Conclusion :

Bien que l’étude n’ait pas prouvé que la supplémentation en protéines de lactosérum améliore les effets globaux de l’exercice de résistance sur la teneur en graisse hépatique et les profils lipidiques, les résultats suggèrent qu’elle peut avoir des effets bénéfiques sur les changements enzymatiques du foie et une réponse rapide à la réduction de la teneur en graisse hépatique induite par l’exercice de résistance.

Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour explorer les mécanismes potentiels derrière ces observations et pour déterminer les protocoles optimaux pour la supplémentation en protéines de lactosérum pendant l’exercice de résistance pour les individus cherchant à réduire le contenu en graisse hépatique. Néanmoins, cette étude contribue à notre compréhension de la relation complexe entre la supplémentation en protéines, l’exercice et la santé du foie, offrant des perspectives qui peuvent guider les interventions futures et les recommandations diététiques pour les individus à risque d’accumulation de graisse hépatique.

Source : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/37245070/

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *