Crise cardiaque & accident vasculaire cérébral, mesures à prendre


La connaissance du fonctionnement du système circulatoire est certainement très importante de nos jours et les raisons varient, mais sont très similaires, surtout que les gens seraient dans beaucoup de situations en mesure de sauver leur vie et ceux des autres en étant capable de reconnaître les signes dus à un troubles circulatoire tel qu’un infarctus du myocarde. Heureusement le système de transport d’oxygène et des nutriments est l’un des plus logique et des plus facile à comprendre si on le compare avec les autres systèmes et appareils de la biologie humaine. Il parait donc comme assez facile d’enseigner et d’apprendre les connaissances relatives au fonctionnement de la circulation sanguine.

Le système circulatoire est composé du cœur, du sang, des vaisseaux, ainsi que des hormones et du système nerveux qui affectent l’écoulement du sang. Une autre partie énorme de ce système est le transport de l’oxygène et du dioxyde de carbone à travers le sang, c’est ce qu’on appelle la respiration qui elle même implique les poumons.

L’oxygène et le glucose sont les ingrédients clés de la cellule. Ils permettent de fournir le substrat énergétique (glucose) et le catalyseur de ces substrats (oxygène), ce qui fait tourner tous les processus métaboliques pour maintenir la vie. Donc, d’une façon indirecte le système digestif est une partie du système circulatoire car c’est un fournisseur de glucose. Cependant, pour des populations vivants dans une civilisation comme la nôtre où il y a une surabondance alimentaire, le stockage des substrats énergétiques n’est pas aussi critique à la vie d’un organisme que la disponibilité de l’oxygène.

Le sang est un transporteur spécialisé de l’oxygène et du dioxyde de carbone et la circulation du sang est essentielle pour maintenir les gradients de ces gaz afin que les échanges puissent avoir lieu. Selon la nature des tissus le temps limite durant lequel les cellules peuvent fonctionner sans un nouvel apport d’oxygène et sans dommage irréversible varie de quelques secondes (pour le tissu nerveux) à quelques minutes, voire quelques heures pour les tissus qui sont le plus en mesure de survivre par les processus de fermentation.

Les deux dégâts les plus importants causés par une circulation compromise et donc par l’hypoxie sont les infarctus du myocarde et les accidents vasculaires cérébraux. Beaucoup de progrès ont été réalisé afin de diminuer le temps d’intervention et cela a donné lieu à des améliorations spectaculaires des taux de mortalité et de morbidité de ces événements.

Voici les signes caractéristiques d’un infarctus du myocarde :

– Douleur intense et pression au milieu de la poitrine d’une durée supérieure à une minute.

– Irradiation douloureuse du côté gauche vers l’épaule, le bras, le dos, la région épigastrique, voire les dents et la mâchoire.

– Accentuation de la douleur thoracique.

– Essoufflement.

– Sueurs.

– Perte de connaissance.

– Nausées et vomissements.

On peut observer d’autres variantes également, notamment chez les femmes :

– Sueurs froides.

– Moiteur de la peau.

– Fatigue intense subite et sans raison.

– Douleurs abdominales voire sensation de brûlure au niveau de l’estomac.

– Vertige et/ ou étourdissement.

Voici les signes d’un accident vasculaire cérébral (AVC):

– Vertige déséquilibre, la personne peut tomber subitement.

– Paralysie et paresthésie de la moitié du visage, d’un membre supérieur (bras, avant bras, main), d’un membre inférieur (cuisse, jambe, pied) ou d’un côté du corps (droit ou gauche)

– Confusion mentale, dyslexie.

– Trouble ophtalmique d’un seul œil

– Céphalée intense et soudaine, la douleur est tellement intense que ça pourrait déclencher des nausées voire des vomissement.

Lorsque vous êtes face à ces symptômes relatifs à un infarctus les mesures à prendre, décrite par la fondation canadienne des maladies du cœur, sont les suivantes :

– Appeler immédiatement les urgences (SAMU, protection civile…etc.).

– Arrêt de toute activité de quelque nature qu’elle soit.

– S’asseoir ou s’allonger dans une position confortable.

– Si perte de connaissance, mettre la personne en position latérale de sécurité (PLS).

– Si la personne dispose d’aspirine. Elle doit prendre l’équivalent de 325mg d’acide acétylsalicylique (aspirine). Aucun autre médicament ne doit être pris sinon les médicaments habituellement prescrits pour ce genre de situations (aux doses habituelles) par le médecin traitant.

– Attendre l’arrivée des secours.

En cas d’AVC les seules mesures à prendre seront d’appeler les secours et d’installer confortablement la personne. Prendre de l’aspirine n’est pas conseillé car, il est impossible de savoir s’il s’agit un AVC ischémique ou hémorragique. Dans ce dernier cas l’aspirine en tant que anticoagulant aggravera la situation.

Il apparaît selon certaines études que la prise régulières de faibles dose d’aspirine chez les patients ayant déjà eu un AVC ou ayant des facteurs de risque élevés permettrait de réduire significativement la survenue d’AVC (1, 2, 3, 4).

Références:

1. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27765537

2. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27816341

3. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27209144

4. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27165949

5. Guide la fondation canadienne des maladies du coeur http://www.fmcoeur.com/atf/cf/%7B3CB49E24-0FB7-4CEE-9404-67F4CEE1CBC0%7D/Emergency-signs-actions-for-life-fr.pdf

 

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