Parkinson : Sportthérapie et activité physique – Review

La sportthérapie est une discipline qui utilise l’activité physique afin de traiter les différentes pathologies. Parmi les pathologies dont la condition pourrait être améliorées par l’activité physique, on trouve toute la panoplie des maladies neurodégénératives dont la maladie de Parkinson est la plus connue. De nombreuses recherches ont été menées depuis les 20 dernières années sur l’intérêt de l’activité physique dans la prévention et le traitement fonctionnel du Parkinson. Cependant, la plupart des études étaient centrées sur le bénéfice moteur et fonctionnel qu’on peut en tirer de la sportthérapie. Quelques études seulement ont portés attention aux bénéfices non moteurs tel que : la fatigue, la dépression, la cognition, le sommeil et bien d’autres. Dans cette revue de la littérature, il est question justement des effets d’une activité physique bien conçut sur les aspects non moteurs de la maladie de Parkinson. Les auteurs nous montrent que malgré la rareté des études à ce sujet, la plupart des études existantes confirment que l’activité physique a un effet non négligeable sur les symptômes non moteurs de la maladie de Parkinson.
Résumé :
“La maladie de Parkinson (PD) est un trouble neurologique associé à des symptômes moteurs et non moteurs. La gestion de la maladie de Parkinson se fait principalement par le traitement pharmacologique; Cependant, les interventions non-pharmacologiques sont devenues de plus en plus reconnues dans la gestion des troubles à la fois moteurs et non moteurs. Dans cette revue, l’efficacité de l’activité physique, y compris la physiothérapie et l’ergothérapie, comme une intervention dans les troubles non moteurs sera évaluée. Les documents ont été extrait entre le 20 et le 22 Juin 2016, de PubMed, Web of Science, Medline, Ovid, SportsDiscuss et Scopus en utilisant les termes de recherche MeSH “Parkinson’s” “Parkinson” et “parkinsonisme” en liaison avec “l’exercice”, ” activité physique “, ” la physiothérapie”, “ergothérapie”, “thérapie physique”, “réadaptation”, “danse” et “arts martiaux”. Vingt études correspondaient aux critères d’inclusion suivants : avoir plus de 10 participants avec lun diagnostic de la maladie de Parkinson idiopathique, ainsi qu’avoir évaluer les effets de l’activité physique sur les symptômes non moteurs dans la maladie de Parkinson, et également de choisir des études d’intervention randomisées. L’intérêt des études était centré sur les symptômes non moteurs, y compris la dépression, la cognition, la fatigue, l’apathie, l’anxiété et le sommeil. Le risque de biais dans les études a été évalué à l’aide de l’outil de la Cochrane Collaboration pour évaluer le risque de partialité. Cependant, la comparabilité des différentes méthodes d’intervention était difficile en raison de la variabilité démographique et des différences méthodologiques. Néanmoins, l’activité physique peut avoir un impact positif sur la charge globale des symptômes non moteurs, y compris la dépression, l’apathie, la fatigue, la somnolence durant la journée, le sommeil et la cognition, soutenant ainsi son potentiel thérapeutique dans des maladies neurodégénératives telles que la maladie de Parkinson. Il est recommandé que des études soient menées de manière adéquate pour évaluer le rôle thérapeutique de l’activité physique sur les aspects moteurs et non moteurs de la maladie de Parkinson. Ces études devraient être conçus de manière optimale pour évaluer les éléments non moteurs de la maladie en utilisant des instruments validés dans la maladie de Parkinson.”
Lire la review :
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27583249
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