L’effet de l’obésité sur les paramètres métaboliques


Dans une étude récente menée auprès de femmes adultes en bonne santé, les chercheurs ont cherché à déterminer la relation entre les mesures anthropométriques, telles que l’indice de masse corporelle (IMC), le tour de taille, le rapport taille/taille, et les paramètres sanguins utilisés pour définir l’obésité. L’étude a porté sur 90 femmes, d’un âge moyen de 38,4±8,8 ans, dont 34 étaient préobèses (IMC : 25,0-29,9 kg/m2) et 56 obèses (IMC : ≥30,0 kg/m2).

Les résultats de l’étude indiquent que les femmes présentant un risque cardiovasculaire élevé ont des taux de lipoprotéines de haute densité (HDL) plus faibles, tandis que les taux de lipoprotéines de basse densité (LDL), de triglycérides (TG) et d’aspartate transaminase (AST) sont plus élevés. Il a également été observé que les femmes obèses selon l’IMC présentaient des valeurs plus élevées de glucose à jeun, de TG, d’alanine transaminase (ALT), d’AST et d’urée, et des valeurs plus faibles de HDL et de volume érythrocytaire moyen (MCV) par rapport aux femmes pré-obèses.

En outre, l’étude a mis en évidence une relation modérément positive entre le pourcentage de graisse corporelle, le tour de taille et le rapport taille/taille, d’une part, et les taux de glucose et d’ALT à jeun chez les femmes, d’autre part. D’autre part, une relation négative modérée a été trouvée entre les niveaux de vitamine D.

Les résultats de l’étude mettent en évidence l’impact négatif de l’augmentation du tissu adipeux, en particulier dans la région abdominale, sur les paramètres sanguins. Ces résultats suggèrent que la prévention de cette situation peut réduire le risque de développer des maladies chroniques.

Les résultats de cette étude sont cohérents avec des recherches antérieures qui ont montré une corrélation entre l’obésité et un risque accru de maladies chroniques, telles que les maladies cardiaques et le diabète. Les résultats de l’étude indiquent que les mesures anthropométriques, telles que l’IMC, le tour de taille et le rapport taille/taille, peuvent être utilisées comme indicateurs du risque cardiovasculaire et peuvent aider à identifier les personnes susceptibles de présenter un risque accru de maladies chroniques.

Cette étude est importante car elle souligne la nécessité d’une intervention précoce et de modifications du mode de vie pour prévenir l’obésité et les risques sanitaires qui y sont associés. Ces modifications du mode de vie peuvent inclure des changements dans le régime alimentaire et les habitudes d’exercice, ainsi que des efforts pour réduire le stress et améliorer la qualité du sommeil.

En conclusion, cette étude souligne l’importance du suivi des mesures anthropométriques, telles que l’IMC, le tour de taille et le rapport taille/taille, pour identifier les personnes à risque de maladies chroniques. En outre, l’étude souligne l’importance des modifications du mode de vie, y compris les changements alimentaires et l’augmentation de l’activité physique, pour réduire le risque d’obésité et les risques pour la santé qui y sont associés.

Source :https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/37092065/

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *