Vitamine A : aspects nutritionnels et orthomoléculaires


La vitamine A a reçu la première lettre de l’alphabet pour nom parce que c’était la première vitamine à être découverte. Il a été constaté que la vitamine A possédait un grand nombre d’utilisations, y compris pour la santé des yeux,

la croissance cellulaire et aussi aider à garder un niveau d’activation minimal du système immunitaire. Cependant, la vitamine A n’est pas seulement absorbée directement et obtenue grâce à l’alimentation, elle est également créée par l’organisme en transformant le bêta-carotène en vitamine A.

Bêtacarotène ou vitamine A ?

La vitamine A elle-même se trouve dans un certain nombre d’aliments tels que les œufs, le lait, le foie et la viande. Le Bêtacarotène que le corps peut convertir en vitamine A se trouve dans de nombreux fruits et légumes, en particulier les fruits de couleurs rouge, orange et verte. Le point le plus important est de se rappeler que consommer trop de vitamine A pure peut être toxique. Il est essentiel de ne pas dépasser la dose journalière recommandée pour la vitamine A. Le besoin réel recommandé de vitamine A varie en fonction de l’âge, du sexe et d’autres facteurs. Bien que la quantité réelle de vitamine A consommée peut être toxique si le besoin journalier recommandé est dépassé, il y a une limite maximale tolérable beaucoup plus élevée pour le bêta-carotène. Les aliments contenant de la vitamine A sont en général d’origine animale. Une dose minimale de vitamine A est nécessaire afin de ne pas mobiliser entièrement le métabolisme dans la synthèse constante de vitamine A à partir du bêta-carotène. Cependant, environ les deux tiers des besoins quotidiens en vitamine A doivent être sous forme de bêta-carotène (1). Ce qui, bien entendu, nous amène vers un mode alimentaire méditerranéen où la proportion des aliments d’origine végétale est relativement plus élevée que ceux d’origine animale.

Beaucoup de gens se souviennent d’avoir entendu quelque part que manger beaucoup de carottes pourrait aider à voir dans l’obscurité ce qui renvois à la synthèse de la vitamine A à partir des niveaux élevés de bêta-carotène qui se trouvent dans les légumes. D’autres aliments aussi ont des taux élevés de bêta-carotène qui peuvent être convertis en vitamine A : les tomates et les légumes à feuilles vert foncé, comme les épinards. Le bêta-carotène n’est pas seulement utilisé pour synthétiser de la vitamine A, il est également un antioxydant puissant. Aucune quantité de bêta-carotène absorbé n’est gaspillée. En même temps que sa conversion en vitamine A, a lieu également son activité antioxydante.

La vitamine A contribue également à lutter contre les infections et les maladies en aidant les muqueuses qui recouvrent diverses parties du corps, y compris les yeux, la bouche, le nez, la gorge et les poumons, à se développer et à se réparer s’ils sont endommagés pour prévenir l’infection.

La vitamine A en médecine orthomoléculaire

Il a été montré par une multitude d’études épidémiologiques que l’augmentation du risque d’apparition du cancer du pancréas était lié à des carences en vitamine A. Avoir un taux optimal de vitamine A dans l’alimentation quotidienne réduirait significativement le risque du cancer de pancréas (2). Chez les sportifs, la supplémentation en vitamine A à des doses physiologiques a un impact très significatif sur la baisse du niveau du stress oxydatif en augmentant les niveaux de glutathion, de glutathion peroxydase, de catalase, d’oxyde nitrique et de superoxyde dismutase (3).

Une prise de 1000 à 2300 UI d’équivalent en rétinol permettrait de réduire le risque primaire du cancer du foie (étude avec un bas niveau de preuve, à reconfirmer avec d’autres études) (4). Il existe certains scientifiques qui proposent une supplémentation en vitamine A chez les nourrissons et les bébés afin de réduire le risque de mortalité. Ceci est sujet à débat et il n’existe pas actuellement assez de preuves pour affirmer qu’une supplémentation en vitamine A permettrait une réduction significative de la mortalité ou de la morbidité chez les bébés, bien qu’il n’y ait pas de risque de complications observés au cours ou après une telle supplémentation (5). Ceci est vrai bien entendu à des doses thérapeutiques. Chez les enfants la carence en vitamine A pourrait entraîner un déséquilibre du microbiote intestinal ce qui pourrait engendrer une multitude d’infection (6). Les enfants ont également besoin de beaucoup de vitamine A pour aider leurs os et leurs dents à se développer correctement (7).

 

CONCLUSION :

La vitamine A fait partie des micronutriments dont l’excès est pénalisant pour le métabolisme. Les doses recommandées ne doivent pas être dépassées, bien qu’aussi la carence est aussi grave que le surdosage dans le cas de la vitamine A.

 

Références :

1. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27792183

2. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27756825

3. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27731808

4. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27727160

5. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27681486

6. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27698538

7. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27551308

6 commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *