Avant l’invention des antibiotiques, l’argent colloïdal était utilisé jusqu’à ce qu’il y ait une pression pour le retirer du marché au 20e siècle, car comme beaucoup de substances naturelles l’argent ne peut pas être breveté. Désormais, les entreprises sont autorisées à l’utiliser dans des instruments médicaux et des pansements pour éliminer les agents pathogènes. L’argent colloïdal est largement utilisé pour son effet antimicrobien et antiviral (4) dans les implants médicaux, les pansements, les soins dentaires, les aiguilles chirurgicales, les tubes respiratoires, les systèmes d’implants osseux, les instruments de réglage des fractures et les cathéters.
La recherche de son efficacité en tant qu’agent antimicrobien est en cours et son efficacité antimicrobienne est maintenant connue pour plus de 650 agents pathogènes en 72 heures. Dans une étude (1), trois types de nanoparticules d’argent, dont une sous forme magnétique, ont été testés et se sont avérés efficaces pour détruire le bactériophage FX174, le norovirus murin (MNV) et l’adénovirus sérotype 2 (AdV2) dans différentes conditions. La forme magnétique s’est avérée la plus efficace.
L’argent colloïdal a également été testé sur différents autres virus et à montrer sa capacité à éradiquer le virus de la variole, le virus de la grippe et le VIH-1 (2), et à empêcher le VIH de se fixer aux cellules hôtes (3). Il est connu aussi pour prévenir les infections et les virus tels que l’hépatite B et le virus syncytial respiratoire (RSV) (5). Il est également utilisé pour traiter et prévenir la grippe et le rhume. Une étude réalisée sur des enfants de moins de 12 ans, souffrant de congestion nasale et de rhume, a montré que 90% du groupe d’enfants traité par l’argent colloïdal se sont complètement rétablis. Un autre cas clinique d’un enfant âgé de 12 atteint de fibrose cystique et d’infection respiratoire a été traité par l’argent colloïdal (6).
Il apparait que la concentration optimale de l’argent colloïdal qui lui confère un bon rapport antimicrobien / toxicité serait de 15 ppm (10). Au-delà de 15 ppm l’effet antimicrobien n’est pas plus important et la cytotoxicité augmente pour les cellules du système immunitaire (11).
L’effet antiviral et antimicrobien de l’argent colloïdal passe par plusieurs mécanismes :
– Liaison à l’ADN : L’argent colloïdal se lie directement à l’ADN du virus (et d’autres agents pathogènes). Durant ce processus, il détruit le virus car le virus se lie à la séquence d’ADN de la cellule humaine (7).
– Membranes du virus : L’argent colloïdal se fixe également à la membrane du virus et déjoue sa tentative de se fixer aux cellules hôtes, empêchant l’infection (inhibiteur de la fixation) (7, 8).
– Oxydation catalytique : L’argent colloïdal se fixe aux molécules d’oxygène et réagit avec certaines molécules autour des virus. Il empêche donc le virus de pénétrer la cellule (7, 8).
– Inhibition de la réplication : L’argent colloïdal permet aussi d’inhiber la réplication de certains virus (7, 9).