Modèles généraux d’expression des gènes et tige de la gencive et de la pulpe dentaire


En raison des propriétés uniques des processus de guérison et de différenciation cellulaire, la gencive et la pulpe dentaire ont attiré l’attention comme source potentielle de cellules souches mésenchymateuses (CSM).

L’objectif de cette étude était d’obtenir des informations au niveau moléculaire sur ces tissus en termes de fonction et de processus de différenciation et d’étudier leur caractère souche.
Des tissus gingivaux sains ont été prélevés chez des patients (n = 9 ; âgés de 7 à 12 ans) ayant subi des procédures chirurgicales simples, et des tissus de pulpe dentaire normaux ont été obtenus chez des patients (n = 25 ; âgés de 11 à 25 ans) ayant subi une extraction dentaire pour des raisons orthodontiques. Des microréseaux d’ADN complémentaires, une qRT-qPCR et une coloration immunohistochimique ont été réalisés pour évaluer les profils d’expression génique généraux et ceux des MSC.
Dans le tissu gingival, les gènes liés à la kératinisation, à la formation des cellules épithéliales et de l’ectoderme, et aux réponses immunitaires et/ou inflammatoires étaient fortement exprimés. Dans le tissu de la pulpe dentaire, les gènes liés au transport des ions, au développement neuronal et au guidage des axones, à la minéralisation de l’os et de l’émail, à l’organisation de la matrice extracellulaire et à l’angiogenèse étaient fortement exprimés. En ce qui concerne l’expression des gènes MSC, les gènes des cellules souches pluripotentes induites (iPS), tels que Sox2, c-Myc et KLF4, étaient exprimés à des niveaux plus élevés dans le tissu gingival, tandis que les gènes des cellules souches dentaires, tels que NT5E et VCAM1, étaient exprimés dans le tissu de la pulpe dentaire.
Les chercheurs ont trouvé des schémas différents d’expression des gènes généraux et des gènes MSC entre le tissu gingival et le tissu de la pulpe dentaire. Ces résultats ont des implications pour la future médecine régénérative, en considérant l’application du tissu gingival comme une source potentielle de cellules iPS.
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