La mémoire déclarative et non déclarative et son rôle dans l’apprentissage


 

Les différents types de mémoires

Le cerveau humain est à la fois capable de commander tout le corps, mais aussi à stocker différentes données. Parmi ses fonctions, la mémoire est la plus complexe. Elle est destinée à la fois à l’apprentissage, mais aussi à développer des capacités mentales.

Définition de la mémoire

La mémoire est une fonctionnalité du cerveau composé d’un système de stockage de renseignements. Les composantes de cet ensemble d’emmagasinage disposent chacune d’une capacité ainsi que d’une durée qui leur sont propres. Les scientifiques classent la mémoire sous trois catégories distinctes : la mémoire de travail, la mémoire épisodique et la mémoire à long terme. Cependant, de manière générale, cette faculté peut être subdivisée en une mémoire déclarative et une mémoire non déclarative. Ces dernières résument les aptitudes du cerveau à accumuler des données.

La mémoire explicite est alors une capacité du cerveau à stocker et à récupérer des renseignements et de les exprimer par le biais du langage. La forme non déclarative ou procédurale quant à elle concerne  des souvenirs ou des savoir-faire accessibles de manière inconsciente. En effet, contrairement à la première forme, la mémoire implicite n’est pas alors accessible à la conscience. Il est à noter que ces deux types de mémoires sont toutes utilisés dans des compétences telles que le langage ainsi que la motricité.

Le système limbique et l’apprentissage

Situé entre les deux côtés du cerveau, le système limbique intervient tant dans la mémoire que dans divers comportements tels que le stress et l’agressivité ou la peur. Il se charge plus précisément de relier plusieurs fragments de mémoire clairsemés dans le cerveau. De ce fait, une lésion de cette partie entraîne une perturbation des souvenirs empêchant ainsi leur expression sous la forme de mémoire déclarative.

La mémoire non déclarative quant à elle est directement liée à l’apprentissage. Elle exprime les langages acquis par l’individu par des gestes moteurs. Par conséquent, l’initiation d’une personne à une technique quelconque sollicite l’utilisation de cette mémoire procédurale et non celle déclarative.  Ainsi, dans un domaine donné, des experts auront plus de contrôle et plus d’analyse par rapport à des observateurs ou à des débutants. Pour comprendre cela, l’oculographie a été utilisée. Elle permet en effet de saisir les mécanismes de l’apprentissage en se focalisant sur les points de fixations oculaires du sujet.

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