Maladie de Parkinson, nutrition et micronutrition


Si l’alimentation est peu impliquée dans le déclenchement de la maladie de Parkinson, elle semble avoir un rôle important dans son évolution.

Le modèle méditerranéen convient particulièrement aux patients parkinsoniens. En revanche, une attention particulière doit être portée aux apports protéiques, notamment aux stades avancés. Certains compléments peuvent être proposés, à l’instar des acides gras oméga 3, de la vitamine D et de quelques probiotiques.
Conclusion :
La nutrition et la micronutrition occupent une place importante dans la prise en charge de la maladie de Parkinson. L’approche diététique est complémentaire des approches thérapeutiques qui reposent sur l’administration des agonistes dopaminergiques, la stimulation cérébrale profonde et l’adoption d’un mode de vie sain.
Points à retenir :
• L’adoption d’un modèle alimentaire proche de la diète méditerranéenne semble présenter des avantages pour limiter la progression de la maladiede Parkinson. Un accent particulier doit être missur une alimentation riche en polyphénols variés.
• Une supplémentation en acides gras oméga 3,en vitamine D et en probiotiques peut êtreconseillée chez le patient parkinsonien, comptetenu de ses effets favorables potentiels observésdans quelques études d’intervention, du défi citfréquent de ces micronutriments dans la populationgénérale et de l’absence de danger cumulatif.
• Sous couvert d’une évaluation individuelle etbiologique, un statut micronutritionnel défi citaireen sélénium et en vitamines du groupe B peutêtre corrigé par une complémentation adaptée.
• À un stade précoce de la maladie, l’optimisationde la fonction dopaminergique peut êtresoutenue par un apport micronutritionnelen acide aminé L-tyrosine associéà des cofacteurs, notamment les folates.
• À un stade avancé de la maladie,chez un patient sous dopathérapie, une gestionattentive des apports protéinés permetde prendre en charge les risques de dénutritiontout en veillant à optimiser la cinétiquemédicamenteuse du traitement afi n d’éviterdes interactions médicaments-aliments.
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Un commentaire

  • Bonjour,

    Ma Maman est atteinte de la maladie de Parkinson (82ans).

    Elle a perdu du poids,
    cause dénutrition.

    Je souhaiterais qu’elle rencontre et c’est là toute ma question :

    Plutôt un Nutritionniste ou un Diététicien ???

    Quel est le professionnel le plus adapté, le plus qualifié, dans ce domaine précis de l’alimentation pour les personnes atteintes de la maladie de Parkinson svp ???

    En conclusion, dois-je contacter un Nutritionniste ou un Diététicien pour intervenir au mieux concernant les problèmes de dénutrition de ma Maman atteinte de la maladie de Parkinson svp.

    Lequel de ces deux professionnels est le plus spécialisé dans les problèmes de dénutrition, de conseil en alimentation etc … pour les personnes atteintes de la maladie de Parkinson svp ???

    Votre réponse me sera précieuse et je vous en remercie.

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