L’impact des commandes COVID-19 au domicile sur les comportements de santé chez les adultes


Un tiers de tous les bébés et la moitié des bébés noirs, asiatiques et issus de minorités ethniques (BAME) présentent une carence en vitamine D, comme l’a montré une vaste étude portant sur 3000 nouveau-nés dans les West Midlands, qui a mis en évidence les lacunes potentielles du programme britannique actuel de supplémentation prénatale.

La vitamine D, parfois appelée “vitamine du soleil”, aide l’organisme à absorber le calcium et le phosphate de notre alimentation, ce qui est vital pour la santé des os, des dents et des muscles. En plus de provoquer la faiblesse et la fragilité des os, une carence en vitamine D chez les nouveau-nés peut entraîner de graves complications mettant la vie en danger, comme des crises d’épilepsie, de graves problèmes cardiaques et, rarement, la mort au cours des premiers mois de la vie. Les sources alimentaires de vitamine D étant très limitées, des programmes de supplémentation sont en place pour garantir une consommation adéquate de vitamine D dans les groupes à haut risque, notamment les femmes enceintes et les enfants.
Cette dernière étude, menée par des experts de l’université de Birmingham et du Birmingham Women’s and Children’s NHS Foundation Trust, a analysé les niveaux de vitamine D sur 3000 échantillons de sang sec, prélevés par piqûre au talon au cours de la première semaine de vie dans le cadre du programme national de dépistage des taches de sang chez les nouveau-nés.
Les échantillons ont été collectés stratégiquement à la fin de l’été et de l’hiver afin de déterminer les pics et les creux des niveaux de vitamine D. Les taux de vitamine D ont été analysés en même temps que l’ethnicité, l’âge gestationnel, l’âge maternel et aussi les indices de privation. La proportion de bébés présentant des niveaux de vitamine D déficients, insuffisants et suffisants a été évaluée en fonction de la saison des naissances et de l’origine ethnique.
La majorité des nouveau-nés testés étaient des Britanniques blancs (59,1 %) et nés à terme. Une carence en vitamine D était présente chez 35 % de la cohorte. Les résultats montrent également des différences saisonnières significatives, 52,6 % des bébés nés en hiver présentant une carence en vitamine D contre 18,4 % des bébés nés en été. Près d’un quart des bébés testés (24 %) provenaient de régions où le niveau de privation sociale est élevé.
Le plus significatif est peut-être la prévalence de la carence en vitamine D entre les groupes ethniques. Par rapport aux bébés britanniques blancs, les concentrations de vitamine D étaient beaucoup plus faibles chez les bébés noirs, asiatiques et métis ainsi que chez les bébés blancs non britanniques. Dans l’ensemble, au cours des deux saisons, près de la moitié des bébés d’origine asiatique et noire se sont avérés déficients en vitamine D (47,7% et 47,4%, respectivement), contre 30,3% des bébés britanniques blancs. Dans l’ensemble de la cohorte multiethnique, près de 70 % des bébés présentaient un faible taux de vitamine D, ce qui signifie que deux tiers des bébés testés étaient soit déficients soit avaient des taux insuffisants.
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