L’impact de l’alimentation et de l’activité physique sur la dépense énergétique au repos des femmes obèses


Dans notre société moderne, l’obésité est devenue un problème de santé majeur, augmentant le risque de maladies métaboliques et chroniques. Une question importante se pose : est-ce que le régime alimentaire et l’activité physique peuvent influencer la dépense énergétique au repos (DER) chez les femmes obèses ? Une récente étude menée par Zahra Taghadomi Masoumi et Hamideh Pishva a cherché à répondre à cette question en examinant les paramètres liés à la composition corporelle, l’apport alimentaire, les profils lipidiques et l’activité physique chez des femmes obèses présentant une DER normale ou faible. Les résultats sont intéressants et peuvent avoir des implications importantes pour la gestion de l’obésité. Découvrons-les ensemble !

Le lien entre l’obésité et la DER : Avant d’entrer dans les détails de l’étude, il est crucial de comprendre le lien entre l’obésité et la DER. La DER correspond à la quantité d’énergie dépensée par notre corps au repos, c’est-à-dire lorsque nous sommes au repos complet, sans aucune activité physique. Une DER faible signifie que le corps brûle moins de calories au repos, ce qui peut contribuer à la prise de poids et à l’obésité.

L’étude a inclus quarante-neuf femmes âgées de 30 à 50 ans et les a réparties en trois groupes : obèses avec DER normale, obèses avec DER faible et groupe témoin de poids normal. Les chercheurs ont mesuré plusieurs paramètres, tels que la composition corporelle, la DER, le profil lipidique, l’apport alimentaire et l’activité physique.

Les résultats ont révélé que bien que les femmes obèses présentaient une augmentation significative de la masse grasse et de la masse maigre par rapport au groupe témoin, il n’y avait pas de différence significative dans la composition corporelle entre les deux groupes obèses. Cependant, la DER mesurée était considérablement plus basse chez les femmes obèses ayant une DER faible par rapport aux autres groupes.

En ce qui concerne l’apport alimentaire, il n’y avait pas de différence significative entre les groupes, ce qui suggère que l’alimentation seule ne suffit pas à expliquer les variations de DER observées. De plus, les profils lipidiques ne différaient pas significativement entre les groupes obèses. Cependant, il y avait des différences significatives dans les niveaux de certaines hormones thyroïdiennes (T3) chez les femmes obèses présentant une DER faible par rapport au groupe obèse avec DER normale.

Fait intéressant, les chercheurs ont également constaté qu’il n’y avait pas de différence significative dans l’activité physique entre les trois groupes. Cela suggère que d’autres facteurs, au-delà de l’alimentation et de l’activité physique, peuvent être impliqués dans les variations de DER observées chez les femmes obèses.

Implications et perspectives futures : Les résultats de cette étude soulèvent des questions importantes sur les mécanismes sous-jacents à la DER chez les femmes obèses. Bien que l’alimentation et l’activité physique jouent un rôle essentiel dans le maintien d’un poids sain, ils ne semblent pas être les seuls facteurs déterminants de la DER chez les personnes obèses.

Il est essentiel de poursuivre les recherches pour identifier les autres facteurs influençant la DER chez les personnes obèses. Cela pourrait ouvrir la voie à de nouvelles approches thérapeutiques et de gestion de l’obésité, en prenant en compte ces facteurs spécifiques.

L’étude de Zahra Taghadomi Masoumi et Hamideh Pishva met en évidence l’importance de comprendre les différents facteurs influençant la dépense énergétique au repos chez les femmes obèses. Bien que l’alimentation et l’activité physique soient des éléments clés, d’autres facteurs, tels que les hormones thyroïdiennes, pourraient jouer un rôle crucial dans les variations observées.

Pour mieux lutter contre l’obésité, il est essentiel de prendre en compte ces facteurs dans les stratégies de gestion du poids. Les futures recherches permettront de mieux comprendre ces mécanismes complexes et d’élaborer des approches plus précises pour aider les personnes obèses à atteindre et maintenir un poids sain.

N’hésitez pas à consulter l’étude complète (PMID: 37355566) pour en savoir plus sur les détails de la recherche et ses implications.

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