Les scientifiques trouvent les cellules du cerveau qui nous poussent à manger gras et sucré


  • Les chercheurs ont étudié l’activité neuronale qui sous-tend la consommation d’aliments gras et sucrés et les niveaux d’activité.
  • Ils ont étudié l’effet d’un groupe spécifique de neurones dans le centre émotionnel du cerveau – l’amygdale – sur la consommation et la dépense d’énergie.
  • Pour ce faire, ils ont activé et désactivé ces cellules cérébrales chez des souris génétiquement modifiées.
  • Les chercheurs affirment que leurs résultats pourraient servir de base à de nouveaux traitements contre l’obésité

Selon l’Organisation mondiale de la santé, l’obésité a presque triplé depuis 1975.

En 2016, 13%Source de confiance des adultes dans le monde étaient classés comme obèses. Certains pays ont des taux d’obésité plus élevés, comme les États-Unis, où 41,9 % des personnes étaient obèses en 2020.

Bien que l’obésité ait de multiples causes possibles, on pense qu’elle est due à de mauvais choix alimentaires et à des comportements alimentaires inadaptés tels que l’alimentation hédonique – manger quand on n’a pas faim – et le manque d’activité physique.

Cependant, l’obésité ne se traite pas facilement par une restriction calorique et un programme d’exercices. Lorsqu’elle est traitée de cette manière, le métabolisme de l’organisme fait souvent contrepoids et rétablit le poids antérieur.

Les interventions pharmaceutiques peuvent éventuellement s’avérer utiles pour traiter l’obésité, bien que beaucoup de celles qui sont actuellement disponibles provoquent des effets secondaires importants en raison des voies sur lesquelles elles agissent.

Les recherches visant à identifier les réseaux cérébraux qui déterminent les choix alimentaires et la maîtrise de soi sont donc essentielles pour comprendre les mécanismes permettant de développer de nouvelles approches thérapeutiques de l’obésité.

Récemment, des chercheurs ont découvert qu’un groupe de neurones dans l’amygdale – une partie du cerveau impliquée dans l’expérience des émotions et la prise de décision – pouvait également déclencher une alimentation hédonique.

L’étude a été publiée dans Nature Neuroscience

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