Le balayage d’association à l’échelle du génome pour la carie de l’enfant implique de nouveaux gènes


La carie dentaire est la maladie chronique la plus répandue chez les enfants et constitue un problème de santé publique majeur en raison de son incidence croissante, de graves comorbidités sanitaires et sociales et des disparités sociodémographiques de la charge de morbidité.

Une analyse d’association pangénomique pour la carie dentaire afin d’identifier les loci génétiques associés et de désigner des gènes candidats affectant la carie dentaire chez 1305 enfants américains âgés de 3 à 12 ans. Le statut d’affection était défini comme une ou plusieurs dents primaires avec des signes de carie basés sur un examen intra-oral. Aucune association ne répondait à des critères stricts d’importance pour l’ensemble du génome (p <10E-7); Cependant, plusieurs loci (ACTN2, MTR et EDARADD, MPPED2 et LPO) avec des rôles biologiques plausibles dans la carie dentaire présentaient des preuves suggestives de l’association. Les analyses stratifiées en fonction du niveau de fluorure d’origine ont donné lieu à des loci évocateurs supplémentaires, notamment TFIP11 dans le groupe à faible teneur en fluorure et EPHA7 et ZMPSTE24 dans le groupe à teneur suffisante en fluorure. Les locus suggestifs ont été testés mais n’ont pas été répliqués de manière significative dans un échantillon indépendant (N = 1695, âgés de 2 à 7 ans) après ajustement pour les comparaisons multiples. Cette étude renforce la complexité de la carie dentaire, suggérant que de nombreux locus, ayant pour la plupart des effets mineurs, sont impliqués dans la cariogenèse. La vérification / réplication de locus suggestifs peut mettre en évidence des mécanismes biologiques et / ou des voies conduisant à une compréhension plus complète des risques génétiques pour la carie dentaire.

 

Source:

https://journals.sagepub.com/doi/abs/10.1177/0022034511422910

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