La taurine régule positivement la signalisation de l’insuline et le métabolisme mitochondrial in vitro mais pas dans les adipocytes des femmes obèses
La taurine est associée à la signalisation de l’insuline et au métabolisme mitochondrial chez la souris.
-Des doses de taurine ont modulé la synthèse de la taurine et les voies de la protéine kinase activée par l’AMP dans les cellules 3T3-L1.
-Une dose de 0,5 mM de taurine a régulé à la hausse les voies de l’insuline dans les cellules 3T3-L1.
La taurine n’a pas modulé les marqueurs de la fonction mitochondriale dans le tissu adipeux blanc sous-cutané de femmes obèses.
La taurine n’a pas modulé les voies de la taurine ou de l’insuline dans le tissu adipeux blanc sous-cutané de femmes obèses.
Sur la base des rôles bénéfiques de la taurine dans les maladies métaboliques chez les rongeurs et les personnes obèses, nous avons étudié les effets d’une supplémentation en taurine sur le tissu adipeux en utilisant l’analyse du transcriptome, les adipocytes 3T3-L1 et le tissu adipeux blanc sous-cutané (scWAT) de femmes obèses.
Tout d’abord, nous avons appliqué une analyse bioinformatique pour évaluer l’effet de la voie de synthèse de la taurine sur le tissu adipeux de plusieurs souches de souris BXD. Ensuite, en utilisant des adipocytes 3T3-L1, nous avons étudié les effets de différentes doses de taurine sur les protéines liées à la signalisation de l’insuline, l’oxydation des lipides et la fonction mitochondriale. Enfin, nous avons évalué les effets d’une supplémentation en taurine (3 grammes, 8 semaines) sur ces mêmes protéines dans le scWAT de femmes obèses.
L’analyse du transcriptome a montré que la voie de biosynthèse de la taurine était positivement associée à la signalisation de l’insuline et au métabolisme mitochondrial dans le scWAT des souris BXD. Les expériences utilisant des cellules 3T3-L1 ont mis en évidence que le dosage de la taurine a une fonction essentielle dans la synthèse de la taurine, l’insuline et les marqueurs mitochondriaux. En revanche, l’administration de taurine pendant 8 semaines n’a pas modifié l’insuline basale, les protéines de la synthèse de la taurine ou les voies de l’insuline, l’oxydation des lipides ou le métabolisme mitochondrial dans le scWAT de femmes obèses.
Pour la première fois, à notre connaissance, nous avons montré qu’une supplémentation avec 3 g de taurine pendant 8 semaines n’avait aucun effet sur la voie de signalisation de l’insuline dans le scWAT de femmes obèses. Ces résultats apportent de nouvelles perspectives pour étudier différentes doses de taurine et la période d’intervention pour les études humaines en raison de l’activité anti-obésité potentielle de la taurine.
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