La surveillance longitudinale des patients suggère un lien de causalité entre la parodontite chronique et le développement de la maladie d’Alzheimer (MA).


Cependant, l’explication de la façon dont la parodontite peut conduire à la démence reste incertaine.

Une hypothèse de travail relie l’inflammation extrinsèque comme cause secondaire de la maladie d’Alzheimer. Cette hypothèse suggère qu’une hygiène bucco-dentaire compromise conduit à un microbiome oral dysbiotique par lequel Porphyromonas gingivalis, un agent pathogène parodontal clé de voûte, avec ses espèces compagnes, orchestre la subversion immunitaire chez l’hôte. Le brossage et la mastication des dents soutenues par des tissus mous déjà blessés conduisent à des bactériémies. En conséquence, une réponse inflammatoire systémique persistante se développe aux agents pathogènes parodontaux. Les agents pathogènes et la réponse inflammatoire de l’hôte entraînent par la suite l’initiation et la progression de multiples comorbidités métaboliques et inflammatoires, notamment la maladie d’Alzheimer. Des niveaux insuffisants de micronutriments essentiels peuvent conduire à une dysbiose microbienne par la croissance d’agents pathogènes parodontaux comme démontré pour P. gingivalis sous une faible biodisponibilité de l’hémine.
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