La supplémentation en phosphatidyléthanolamine confère des effets anti-oxydants et anti-âge via hormesis et une signalisation réduite de type insuline / IGF-1 chez C. elegans


Phosphatidyléthanolamine montre un effet hermétique sur la réponse au stress oxydatif.

-La phosphatidyléthanolamine prolonge la durée de vie en réduisant la signalisation de type insuline/IGF-1.
-L’extension de la durée de vie par la phosphatidyléthanolamine nécessite le DAF-16.
-La toxicité induite par la bêta-amyloïde est significativement inhibée par la phosphatidyléthanolamine.
-La phosphatidyléthanolamine rétablit la survie réduite observée lors d’un régime riche en glucose.
La phosphatidyléthanolamine est un composant majeur des phospholipides ayant des fonctions à la fois structurelles et métaboliques dans les cellules. Des études antérieures ont révélé que la phosphatidyléthanolamine peut moduler l’autophagie avec un effet protecteur contre les maladies liées à l’âge. Les chercheurs ont examiné l’effet d’une supplémentation alimentaire en phosphatidyléthanolamine sur la réponse au stress et le vieillissement chez Caenorhabditis elegans. La phosphatidyléthanolamine a augmenté la résistance au stress oxydatif sans effet sur le stress thermique ou l’irradiation ultraviolette. Les durées de vie moyenne et maximale ont été significativement augmentées par la phosphatidyléthanolamine, tandis que la fertilité a été réduite en contrepartie. Le déclin de la fonction musculaire lié à l’âge a été retardé chez les animaux traités à la phosphatidyléthanolamine. La supplémentation en phosphatidyléthanolamine a supprimé l’effet toxique de l’amyloïde β et du régime riche en glucose. L’augmentation des niveaux de ROS et l’induction de gènes sensibles au stress après une supplémentation alimentaire en phosphatidyléthanolamine suggèrent que les effets anti-stress oxydatif et anti-vieillissement de la phosphatidyléthanolamine pourraient être de l’hormèse. Une analyse génétique utilisant des mutants à longue durée de vie et un knockdown par ARNi a révélé que l’effet de prolongation de la durée de vie de la phosphatidyléthanolamine se superpose à celui de la réduction de la signalisation de type insuline/IGF-1 et nécessite DAF-16, un facteur de transcription en aval connu pour réguler l’expression de nombreux gènes sensibles au stress. Ces résultats indiquent que la phosphatidyléthanolamine a des activités anti-stress oxydatif et anti-vieillissement dont les mécanismes sous-jacents impliquent l’hormèse et la réduction de la signalisation de type insuline/IGF-1 chez C. elegans.
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