La nutrition dans la prévention et le traitement de l’endométriose


L’endométriose se caractérise par la présence de tissus endométriaux en dehors de la muqueuse utérine, généralement sur la surface externe de l’utérus, des ovaires, des trompes de Fallope, de la paroi abdominale ou des intestins. La prévalence de l’endométriose en Amérique du Nord, en Australie et en Europe est d’environ 1 à 5 % chez les femmes en âge de procréer. Les possibilités de traitement de l’endométriose sont limitées. Des médicaments en vente libre peuvent être utilisés pour réduire la douleur aiguë, mais les traitements hormonaux sont courants et peuvent interférer avec la fertilité. Dans les cas les plus graves, les procédures d’excision laparoscopique et même les hystérectomies sont utilisées pour traiter la douleur associée à l’endométriose. Les interventions nutritionnelles peuvent être utiles dans la prévention et le traitement de l’endométriose et des douleurs associées. Il a été démontré que la réduction des graisses alimentaires et l’augmentation des fibres alimentaires réduisent les concentrations d’œstrogènes circulants, ce qui suggère un bénéfice potentiel pour les personnes atteintes d’endométriose, étant donné qu’il s’agit d’une maladie dépendante des œstrogènes. La consommation de viande est associée à un risque plus élevé de développer une endométriose. Les propriétés anti-inflammatoires des régimes à base de plantes peuvent être bénéfiques pour les femmes atteintes d’endométriose. En outre, les algues marines ont des propriétés œstrogéno-modulatrices qui ont été bénéfiques pour les femmes ménopausées et offrent la possibilité de réduire les concentrations d’œstradiol chez les femmes pré-ménopausées. En outre, il a été démontré que la consommation de vitamine D réduit la douleur endométriale grâce à une capacité antioxydante accrue et qu’une supplémentation en vitamines C et E réduit de manière significative les symptômes de l’endométriose, par rapport à un placebo. D’autres essais cliniques randomisés sont nécessaires pour élucider le rôle de l’alimentation dans l’endométriose.

Source :https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9983692/

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