La réduction de la prolifération des cellules souches neurales (CSN) associée à l’âge a été associée à un déclin cognitif.
Il a été démontré que de nombreux facteurs modulent ce processus, y compris les composants alimentaires.
La consommation fréquente de caféine a été corrélée à un risque accru de déclin cognitif, mais d’autres preuves d’un effet négatif sur la prolifération des progéniteurs de l’hippocampe sont limitées aux modèles animaux. Ici, les chercheurs ont utilisé une lignée de cellules progénitrices de l’hippocampe humain pour étudier les effets de la caféine sur l’intégrité et la prolifération des progéniteurs de l’hippocampe en particulier.
Les effets de cinq concentrations de caféine ont été mesurés après une exposition aiguë (1 jour) et répétée (3 jours). L’immunocytochimie a été utilisée pour quantifier l’intégrité des progéniteurs de l’hippocampe (les cellules positives pour SOX2 et Nestin), la prolifération (les cellules positives pour Ki67), le nombre de cellules (les cellules positives pour DAPI) et l’apoptose (les cellules positives pour CC3). ). Ils ont constaté que l’intégrité des progéniteurs était significativement réduite dans des conditions de caféine supraphysiologique (1.0 mM ∼ 1500 mg). De plus, une exposition répétée à des concentrations de caféine supraphysiologiques s’est avérée affecter la prolifération, réduisant de manière significative le pourcentage de cellules positives pour le Ki67. Le traitement à la caféine n’a pas influencé l’apoptose et il n’y avait aucune différence significative dans aucune mesure entre des doses plus faibles de caféine ( représentatives de la consommation quotidienne de caféine humaine) et les conditions de contrôle.
Cette étude démontre que les composants alimentaires tels que la caféine peuvent influencer l’intégrité et la prolifération du CSN et peuvent être indicatifs d’un mécanisme par lequel l’alimentation affecte les résultats cognitifs.
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