Le rythme journalier de prise alimentaire est sous le contrôle d’une horloge principale (noyaux suprachiasmatiques) et d’horloges secondaires cérébrales (hypothalamus médiobasal, tronc cérébral) et périphériques.
L’horloge principale est mise à l’heure par la lumière ambiante. Par des voies neuroendocrines, les horloges secondaires reçoivent un tempo de l’horloge principale. De plus, les horloges secondaires sont mises à l’heure par l’horaire des repas via des signaux circulants (hormones métaboliques, métabolites). Des facteurs métaboliques associés à certains régimes, par exemple : riches en gras, modifient les oscillations circadiennes dans les horloges périphériques et l’horloge principale. Des interactions moléculaires réciproques relient les processus métaboliques intracellulaires et les rouages circadiens. Les pathologies métaboliques sont associées à des altérations circadiennes. Une désynchronisation circadienne ou des repas pris à des horaires atypiques sont obésogènes et diabétogènes. Une alimentation contrôlée diurne a des effets bénéfiques sur la santé métabolique.
Points essentiels
• Le cycle d’alimentation/jeûne est régulé par un réseau d’horloges circadiennes.
• Des repas à heures fixes synchronisent de nombreuses horloges secondaires.
• Des régimes enrichis en gras agissent aussi sur l’horloge principale.
• Des dîners tardifs et la désynchronisation favorisent prise de poids et diabète.
• Des repas diurnes à heures fixes aident à maintenir une balance énergétique stable.
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