Hyposalivation mais pas de syndrome de Sjögren associé à une dysbiose microbienne chez les femmes


Cette étude s’est concentrée sur l’impact de la réduction du débit salivaire, appelée hyposalivation, chez les femmes de plus de 40 ans, en mettant particulièrement l’accent sur celles atteintes du syndrome de Sjögren (SS) et les femmes ménopausées. Les chercheurs ont analysé les profils bactériens de la salive de 25 femmes atteintes du SS et de 25 femmes non atteintes du SS. Ils ont également pris en compte le rôle des hormones sexuelles, en particulier l’estradiol, dans ce contexte.

Les résultats ont révélé qu’un pourcentage significatif des deux groupes, SS et non-SS, souffraient d’hyposalivation. De manière intéressante, l’étude a identifié une corrélation négative entre certaines bactéries (Prevotella et Rothia) et l’âge ou les niveaux d’estradiol dans le groupe SS. Étonnamment, la cause de l’hyposalivation dans cette étude n’expliquait pas les différences dans la diversité microbienne entre les deux groupes. Cela suggère que des changements dans l’environnement buccal pourraient jouer un rôle essentiel dans le maintien de l’équilibre entre l’hôte et le microbiome buccal.

En conclusion, le microbiome salivaire semblait similaire chez les femmes avec ou sans SS, mais l’hyposalivation était associée à des groupes distincts de populations bactériennes. La recherche indique que des perturbations localisées dans l’environnement buccal pourraient être à l’origine de ces changements dans le microbiome.

Source : https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fmicb.2023.1240891/full

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