La longévité est principalement conditionnée par des facteurs génétiques, épigénétiques et environnementaux. Différentes modifications génétiques semblent être positivement associées à la longévité, notamment les SNP des gènes SIRT1, APOE, FOXO3A, ACE, ATM, NOS1 et NOS2.
Les changements épigénétiques tels que l’hyper et l’hypo-méthylation de l’ADN influencent de manière significative la longévité humaine en activant / désactivant différents gènes impliqués dans les mécanismes physiologiques. Plusieurs études ont confirmé que les centenaires avaient une teneur en méthylation de l’ADN plus faible que celle des sujets jeunes, ce qui a révélé une région ADN méthylée plus homogène. En outre, la régulation à la hausse de miR-21 semble être davantage associée à la longévité chez différentes populations de sujets de longue durée de vie, suggérant ainsi son rôle de biomarqueurs épigénétiques potentiels. Un traitement non pharmacologique qui semble contraster les maladies liées à l’âge et favoriser la longévité est représenté par une intervention alimentaire. Il a été évalué les effets de la restriction alimentaire de nutriments individuels ou de calories totales pour prolonger la durée de vie. Cependant, dans la pratique quotidienne, il est très difficile de garantir le respect des restrictions alimentaires par les sujets tout en évitant les carences nutritionnelles dangereuses. En conséquence, l’attention s’est concentrée sur diverses substances, médicaments et composés naturels, capables de simuler les effets bénéfiques de la restriction calorique, notamment le resvératrol, la quercétine, la rapamycine, la metformine et le 2-désoxy-d-glucose.