De la centrale énergétique à suspecte: la mitochondrie

Dans cette revue, nous discutons de l’interaction entre le stress métabolique, le dysfonctionnement mitochondrial et l’instabilité génomique.
Des dommages de l’ADN dans le noyau résultant d’une accumulation excessive et d’une réplication bloquée peuvent initier des réponses de signalisation cellulaires qui affectent négativement le métabolisme et la fonction mitochondriale. D’autre part, les pathologies mitochondriales peuvent également conduire à un stress dans le noyau et entraîner une sensibilité aux agents endommageant l’ADN.
Selon les progrès récents, le cancer se caractérise par l’instabilité génomique, la dysrégulation de l’énergétique cellulaire et le dysfonctionnement mitochondrial, qui sont également des voies communes importantes pour le vieillissement cellulaire. La dysfonction mitochondriale est associée à un mauvais pronostic pour de nombreux types de cancer, ce qui pourrait très bien être lié à un déséquilibre des pools de dNTP cytosoliques, ces deux conditions étant liées à l’un des signes distinctifs du cancer: l’instabilité chromosomique.
Une meilleure compréhension de ces processus cellulaires pathologiques ferait progresser le développement de modalités thérapeutiques dans la prévention du cancer et aiderait en même temps la compréhension du vieillissement biologique.
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