Contrôle réciproque de l’obésité et du trouble anxieux-dépressif via un circuit neuronal GABA et sérotonine


Les recherches ont montré que l’obésité et les troubles mentaux tels que la dépression et l’anxiété semblent souvent aller de pair.

Des chercheurs du baylor college of medicine et d’autres institutions collaboratrices apportent de nouvelles informations sur cette association en identifiant et en caractérisant un nouveau circuit neuronal qui intervient dans le contrôle réciproque de l’alimentation et des états psychologiques chez des modèles de souris.
Comme les patients humains, les souris qui ont consommé un régime riche en graisses sont devenues non seulement obèses, mais aussi anxieuses et déprimées, un état médié par un circuit cérébral défectueux. Lorsque les chercheurs ont corrigé génétiquement ou pharmacologiquement les perturbations spécifiques qu’ils avaient observées dans ce circuit, les souris sont devenues moins anxieuses et déprimées et ont ensuite perdu leur excès de poids.
Fait intéressant, la perte de poids n’était pas due à un manque d’appétit, mais à un changement de préférence alimentaire des animaux. Avant le traitement, les souris préféraient naturellement un régime riche en graisses, mais après le traitement, elles se sont tournées vers un régime plus sain, avec moins de graisses et une abondance de protéines et de glucides. Ces résultats, publiés pour la première fois dans la revue molecular psychiatry, non seulement révèlent un mécanisme de régulation clé de la coïncidence entre obésité et troubles mentaux, mais suggèrent également la possibilité d’un traitement pharmacologique.
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