De nombreuses études prospectives de cohorte ont examiné l’association entre la consommation d’alcool et le risque d’IRC et ont révélé des résultats incohérents.
Dans la présente étude, les scientifiques ont cherché à effectuer une méta-analyse de ces études pour évaluer cette association.Ils ont effectué des recherches dans les bases de données PubMed et Embase jusqu’en 2020 et examiné les références bibliographiques des articles pertinents pour identifier les études appropriées. Les scientifiques ont calculé les risques relatifs regroupés avec des IC à 95% à l’aide de modèles à effets aléatoires, puis ont effectué des analyses de sous-groupes et de méta-régression. Les méta-analyses dose-effet ont été effectuées séparément par sexe. Ils ont identifié 25 études de cohorte prospectives éligibles, dont 514 148 participants et 35 585 cas d’incident d’IRC. Par rapport à la catégorie de consommation d’alcool minimale, la consommation d’alcool légère (RR = 0,90, I2 = 49%), modérée (RR = 0,86, I2 = 40%) et élevée (RR = 0,85, I2 = 51%) était associée à un risque moindre de CKD. La méta-analyse des sous-groupes par sexe a indiqué que la consommation d’alcool légère (RR = 0,92, I2 = 0%), modérée (RR = 0,83, I2 = 39%) et élevée (RR = 0,76, I2 = 40%) était inversement associée à Risque d’IRC chez l’homme. Les méta-analyses dose-réponse ont détecté une association inverse non linéaire entre la consommation d’alcool et le risque d’IRC chez tous les participants et une association inverse linéaire chez les participantes.
Cette méta-analyse montre qu’une consommation d’alcool légère (<12 g / jour), modérée (12-24 g / jour) et élevée (> 24 g / jour) protège contre l’insuffisance rénale chronique chez les participants adultes, en particulier chez les hommes.
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