Catastrophe nucléaire : Mesures à prendre, vitamine C à mégadose

Cet article ne pourra vous être utile que si vous aviez déjà la chance d’être loin de l’épicentre de l’explosion d’au moins 5 km. Une explosion nucléaire pourrait être provoquée soit en temps de guerre (dont les plus célèbres sont celles d’Hiroshima et Nagazaki en 1945), soit par un dysfonctionnement au sein d’une centrale nucléaire, sans vous faire un dessin : Chernobyl (1986), et plus récemment Fukushima (2011) qui sont les deux événements les plus graves ayant marqués l’histoire de l’industrie du nucléaire durant le XXme siècle.
Si vous vous trouvez à l’épicentre de l’explosion, selon le type d’engin (bombe à fission ou bombe à fusion), sa puissance et la distance qui vous sépare de l’engin vous serez plus ou moins atteint par :
- L’effet mécanique de l’onde de choc suivi par un vent violent détruisant toutes les structures (bâtiments, maison..) se situant dans un rayon de 2 km à 5 km.
- L’effet thermique jusqu’à 5 km maximum (brûlures 3me degré pour la moitié des personnes exposés)
- L’effet radiologique s’il s’agit d’une bombe à neutron. Les neutrons peuvent être mortels dans un rayon inférieur à 6 km
- L’effet radioactif provoquant la mort de la moitié de la population dans un rayon de 3 km maximum
Alors, espérons que vous serez au moins très loin de l’épicentre quand ça arrivera, sinon dans un autre continent. Mais, imaginons le scénario où vous êtes loin de l’épicentre (à plus de 5 km), ce qui voudrait dire que vous ne subirez ni l’effet mécanique ni l’effet thermique. En gros, vous ne serez ni écrasé, ni brûlé. Reste toujours le problème de la radioactivité. Vous l’aurez compris, plus vous vous éloignerez de l’épicentre mieux c’est, mais, et il y a un grand MAIS, dans le cas d’une catastrophe nucléaire, tout le monde serait tenté de faire la même chose. Ce qui fait que tout le monde serait dans sa voiture à vouloir foutre le camp. Résultat, tout le monde reste bloqué dans les embouteillages interminables entrain d’absorber sa dose de radioactivité qui se dégage de plus en plus de l’épicentre et qui s’accumule dans l’environnement. Afin d’éviter toute contamination et d’avoir toutes les chances de survie avec le minimum de séquelles (voire sans séquelles du tout), la meilleure décision à prendre c’est de s’enfermer chez soi le maximum de temps possible en prenant plusieurs mesures très importantes :
- Si vous étiez déjà chez vous au moment de l’événement, l’idéal c’est de ne jamais sortir, de fermer hermétiquement : portes, fenêtres, bouches d’aération, conduits de lavabos, toilettes…etc. Bref, tout ce qui donne vers l’extérieur. Si vous étiez à l’extérieur, rentrez le plus tôt possible, et à votre arrivée, déshabillez vous entièrement à l’entrée de la maison mettez vos vêtement contaminés dans une dizaine de sacs en plastique fermés hermétiquement et laissez les à l’entrée. Procédez à la fermeture hermétique de toutes les issus de la maison et prenez une douche.
- Préférez les aliments en boite de conserve et protégés dans le réfrigérateur.
- Mettez vous au centre de la maison et si vous avez la possibilité de vous isoler dans une chambre éloignée de l’extérieur n’hésitez pas. Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas en sortir mais ça sert à réduire au minimum votre exposition.
- Evitez d’être actif(ve). Mettez vous au repos, cela réduit les échanges respiratoires et active le système immunitaire et les processus métaboliques de la détox.
N’imaginez pas qu’en vous enfermant hermétiquement chez vous, vous serez définitivement épargné des retombées radioactives. Néanmoins, vous serez beaucoup moins contaminé que ceux qui courent les rues dehors voulant quitter les lieux surtout lors des premières heures.
Vitamine C :
Il existe plusieurs dizaines d’études sur l’effet anti-radioactif immédiat de certains micronutriments pris à mégadose. Les effets les plus significatifs sont observés avec l’usage de la vitamine C (acide L-ascorbique) à des doses supérieures à 20g / jour. Les prises doivent se faire par voie intraveineuse mais à défaut la vitamine C liposomale pourrait faire l’affaire. Dans le cas de la liposomale des quantités de 3g à 5g / heure doivent être absorbées. La dose varie pour chacun et le meilleur critère de tolérance c’est le transit intestinal. L’accélération du transit est un signal d’atteinte de la dose maximale tolérable. La voie IV reste toujours la meilleure solution.
Par conséquent, si vous n’habitez pas loin (quelques dizaines de km) d’une centrale nucléaire, il est vital d’avoir des quantités suffisantes de vitamine C en stock chez vous, pour vous et tous ceux qui habitent sous votre toit.
Combien de temps rester enfermé ?
Si la maison est bien hermétique et que vous prenez des quantités suffisantes de vitamine C, cela dépendra de vos réserves de nourriture et d’eau potable. La radioactivité se mesure en Gray. Le débit de production des particules radioactives lors des quelques heures qui suivront l’explosion serait en moyenne de 7 à 11 Gray / heure. Ce qui est très significatif. Pour s’imaginer la dangerosité de ces quantités, la moitié des personnes situées sur un rayon de 3 km seront mortes suite à une irradiation à 10 Gray. Le débit initial (de la première heure) sera systématiquement divisé par deux toutes les 7 heures. Ce qui nous ramènera à un débit 1000 fois inférieur au débit initial en seulement 72 heures. Mais attention, cela ne voudrait pas dire qu’il y aura 1000 fois moins de particules radioactives dans l’environnement ! ça voudrait seulement dire que l’épicentre produit 1000 fois moins de radioactivité, mais la radioactivité cumulée durant les 72h restera toujours dans l’atmosphère. Le mieux serait donc de rester cloîtré chez soi pendant au moins 72h voire plus. Le temps que le débit de radioactivité baisse et que les routes seront relativement dégagées.
Au moment de l’évacuation :
– Triplez les doses de vitamine C (plus de 60g) la veille qui précède le jour d’évacuation.
– Prévoir des vêtements de rechange. A enfermer hermétiquement dans plusieurs sacs en plastiques.
– Porter des masques ou à défaut se couvrir la bouche et le nez avec une écharpe épaisse et humide.
– Prendre le chemin le plus court afin de s’éloigner le plus rapidement possible de l’épicentre (éviter les chemins en parallèle à l’épicentre et les chemins à rallonge)
– A une centaine de kilomètres de l’épicentre, jeter les écharpes et les vêtements portés jusque là, et se rhabiller en utilisant les vêtements de rechange. Le mieux c’est de se doucher également mais à défaut, vous pourrez vous laver les parties exposées à l’air (visage, cheveux***, nez***, bouche***, mains, oreilles, yeux, cou…)
– Refaire la même opération (rechange de vêtements et douche) à 300 km.
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