Association entre l’apport élevé en sodium et la glycémie à jeun altérée chez les survivants du cancer adultes

Contexte : L’apport en sodium alimentaire est un facteur de mode de vie crucial qui devrait être évalué chez les adultes survivants du cancer en raison de leur risque accru de résultats de santé indésirables par rapport à la population générale. Cependant, son association avec une glycémie à jeun altérée (GFA) chez les adultes survivants du cancer reste floue. Cette étude visait à étudier l’association de l’apport en sodium alimentaire, catégorisé selon les recommandations de l’American Heart Association (AHA), avec la GFA chez les adultes survivants du cancer vivant dans la communauté.

Méthodes : Un total de 1 052 adultes survivants du cancer sans diabète ont été identifiés dans la sixième et septième Enquête nationale sur la santé et la nutrition en Corée (KNHANES), de 2013 à 2018. Les données sur l’apport en sodium alimentaire ont été catégorisées comme suit : < 1 500 mg/jour, 1 500-2 999 mg/jour, 2 300-3 999 mg/jour et ≥ 4 000 mg/jour, selon les recommandations de l’AHA. Un modèle de régression logistique multiple ajusté pour les variables démographiques, le mode de vie et l’état de santé a été utilisé pour calculer les rapports de cotes (OR) et les intervalles de confiance à 95% (IC 95%) pour la GFA selon les catégories d’apport en sodium alimentaire.

Résultats : Après ajustement pour les variables de confusion identifiées dans le KNHANES, les OR ajustés chez les adultes survivants du cancer qui consommaient de 1 500 à 2 999 mg/jour, de 2 300 à 3 999 mg/jour et ≥ 4 000 mg/jour de sodium alimentaire étaient respectivement de 1,16 (IC 95% : 0,25-5,27), 1,93 (IC 95% : 0,40-9,37) et 2,67 (IC 95% : 0,59-12,18), par rapport à ceux qui consommaient < 1 500 mg/jour (valeur P pour la tendance = 0,036).

Conclusion : Chez les adultes survivants du cancer vivant dans la communauté, une consommation élevée de sodium alimentaire était marginalement associée à une augmentation des chances de GFA. Des études de cohorte bien conçues ou des essais cliniques randomisés sont nécessaires pour établir des preuves épidémiologiques plus solides sur cette association chez les adultes survivants du cancer.

Source : https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0286346

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *