Association du score de diversité alimentaire avec l’adiposité viscérale chez les femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques


étudier les niveaux d’apport alimentaire des femmes saoudiennes atteintes ou non du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) et évaluer la diversité de leur alimentation et son lien avec l’adiposité viscérale.

La présente étude cas-témoins a inclus 90 patientes atteintes du SOPK et 90 témoins sains dont l’âge et l’indice de masse corporelle étaient appariés. Les données ont été recueillies à l’aide d’un questionnaire structuré comprenant des variables sociodémographiques, des antécédents médicaux, un questionnaire de fréquence alimentaire et des relevés d’activité physique. Des mesures anthropométriques ont été prises et des échantillons de sang à jeun ont été obtenus pour des analyses métaboliques et hormonales ultérieures.
Le produit d’accumulation des lipides et l’indice d’adiposité viscérale étaient significativement plus élevés chez les patientes atteintes du SOPK que chez leurs homologues du groupe témoin (p < 0,05). Les femmes atteintes du SOPK avaient un régime alimentaire plus varié que les femmes non atteintes du SOPK mais un niveau d’activité physique inférieur à celui des femmes non atteintes du SOPK, tel que déterminé par les METs/min (p > 0,05). Les femmes atteintes du SOPK avaient des niveaux d’apport en énergie alimentaire, en glucides, en protéines et en graisses totales significativement plus élevés que les témoins (p < 0,05).
Les femmes atteintes du SOPK avaient une alimentation plus diversifiée et une activité physique moindre par rapport aux témoins, ce qui met en évidence les cibles futures des interventions sur le mode de vie dans le SOPK.
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