Apport en protéines pendant la petite enfance et indice de masse corporelle ultérieur dans la petite enfance : résultats du programme InFANT de Melbourne


Le lien entre un apport élevé en protéines pendant la petite enfance et l’obésité plus tard dans l’enfance a fait l’objet de nombreux débats, et l’association avec les différentes sources de protéines reste peu claire.

Cette étude visait à examiner les associations entre l’apport total en protéines et les protéines provenant de différentes sources (c’est-à-dire les protéines animales non laitières, laitières et végétales) rapportées à l’âge de 9 mois et l’évolution des scores z de l’indice de masse corporelle (IMC) jusqu’à l’âge de 5 ans.
Cette étude a consisté en une analyse des données secondaires du programme Melbourne InFANT (Infant Feeding, Activity and Nutrition Trial), une étude de cohorte prospective par observation qui a été menée de 2008 à 2013.
Les participants étaient des enfants (n = 345) qui ont effectué les visites de suivi à 9 mois et à 5 ans dans le cadre du programme Melbourne InFANT.
Le score z de l’IMC a été mesuré à l’âge de 5 ans.
Des modèles mixtes linéaires avec un effet aléatoire pour les clusters du groupe de la mère et avec un ajustement pour les covariables de base de l’enfant et de la mère ont été réalisés.
Après ajustement des covariables, chaque augmentation de 1 g ou de 1 % de l’apport énergétique en protéines totales à l’âge de 9 mois était associée à une augmentation de 0,016 unité (IC 95 % : 0,003 à 0,029) ou de 0,034 unité (IC 95 % : 0,005 à 0,063) du score z de l’IMC à l’âge de 5 ans, respectivement. En ce qui concerne les sources de protéines, des associations d’ampleur similaire ont été trouvées pour les protéines animales non laitières. Aucune preuve d’une association avec le score z de l’IMC n’a été trouvée pour les protéines laitières (y compris le lait, le yaourt, le fromage, le lait maternel et les préparations pour nourrissons) et végétales.
Des apports élevés en protéines totales, en protéines animales non laitières, mais pas en protéines laitières ou végétales, pendant la petite enfance, ont été associés à un score z d’IMC plus élevé dans la petite enfance. Ces résultats peuvent servir de base aux recommandations diététiques concernant les apports en protéines pendant la petite enfance.
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