Plusieurs études soulèvent des inquiétudes concernant de possibles associations entre une exposition élevée au sélénium et le diabète de type 2.
Dans ce travail, nous avons examiné l’association entre l’apport alimentaire en sélénium et le risque de diabète de type 2, chez une population féminine de l’ouest algérien. L’étude analytique a inclus un échantillon total de 290 femmes, dont 140 diabétiques de type 2 et 150 témoins ne souffrant d’aucune pathologie. L’apport alimentaire journalier en sélénium a été mesuré par un rappel de 72 heures. L’odds ratio (OR) et l’intervalle de confiance (IC) à 95 %, correspondant ont été utilisés pour déterminer la relation entre l’apport alimentaire en sélénium et le diabète par la régression logistique. Le quartile se trouvant dans la zone de l’apport alimentaire recommandé est considéré comme référence.
La moyenne de l’apport alimentaire en sélénium était de 72,40 μg/jour chez les diabétiques et de 70,30 μg/jour chez les témoins (p > 0,05). L’odds ratio pour le diabète, comparant le quartile le plus élevé de l’apport alimentaire en sélénium par rapport au quartile de référence était de 2,21 (CI 95 % 1,06–4,38; p = 0,036). Alors que le quartile le plus faible présentait un odds ratio de 2,52 (CI 95 % 1,25–5,09; p = 0,010).
En conclusion, cette étude indique qu’il existe une association significative entre le risque de diabète de type 2 et un apport alimentaire en sélénium aussi bien élevé que faible.
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