Altérations épigénétiques de la dent vieillissante et potentiel de reprogrammation


Les compartiments dentaires et les tissus de soutien associés présentent des altérations significatives au cours du vieillissement, entraînant une altération de leur fonctionnement.

Le vieillissement affecte non seulement la structure et la fonction du tissu dentaire, mais réduit également sa capacité à maintenir l’homéostasie physiologique et le processus de guérison.
Diminution de la viabilité des cémentocytes; diminution du potentiel de régénération des cellules souches résidant dans la pulpe, l’os alvéolaire et le ligament parodontal; et une capacité de différenciation ostéogène et odontogène altérée des cellules progénitrices font partie des impacts cellulaires associés au vieillissement oral. Divers phénomènes physiologiques et pathologiques sont régulés par l’épigénome et, par conséquent, des changements dans les marqueurs épigénétiques dus à des stimuli externes ont été signalés dans le vieillissement des tissus buccaux et sont considérés comme un mécanisme moléculaire possible sous-tendant le vieillissement dentaire.
Le rôle de la nutri-épigénétique dans le vieillissement est devenu un domaine de recherche attrayant. Jusqu’à présent, divers nutriments et composés bioactifs ont été identifiés pour avoir un effet modulateur sur la machinerie épigénétique, montrant une réponse prometteuse dans le vieillissement dentaire. Le microbiote humain est un autre acteur clé du vieillissement et peut être une cible d’interventions anti-âge dans les tissus dentaires. Compte tenu des caractéristiques réversibles des marqueurs épigénétiques et du potentiel des facteurs environnementaux à manipuler l’épigénome, afin de minimiser les effets de détérioration du vieillissement, il est important d’évaluer le lien entre les stimuli externes et leurs effets en termes de modifications épigénétiques liées à l’âge.
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