Variation des macro et oligo-éléments dans la progression du diabète de type 2

Les macro-éléments sont les minéraux dont l’organisme a besoin en plus grande quantité et qui sont plus importants que tous les autres éléments.

Les oligo-éléments constituent une infime partie des tissus vivants et possèdent diverses caractéristiques et fonctions métaboliques. Les oligo-éléments participent aux fonctions tissulaires, cellulaires et subcellulaires, notamment la régulation immunitaire par des mécanismes humoraux et cellulaires, la conduction nerveuse, les contractions musculaires, les régulations du potentiel membranaire, ainsi que l’activité mitochondriale et les réactions enzymatiques. Le statut des micronutriments tels que le fer et le vanadium est plus élevé dans le diabète de type 2. Le calcium, le magnésium, le sodium, le chrome, le cobalt, l’iode, le fer, le sélénium, le manganèse et le zinc semblent être faibles dans le diabète de type 2 tandis que des éléments comme le potassium et le cuivre n’ont pas d’effet. Dans cette revue, les chercheurs ont mis l’accent sur le statut des macro-éléments et des oligo-éléments dans le diabète de type 2 et sur leurs avantages ou inconvénients ; cela permet de comprendre le mécanisme, la progression et la prévention du diabète de type 2 en raison du manque et de la carence de différents macro-éléments et oligo-éléments.
Les micro-/macronutriments jouent un rôle important dans le métabolisme du glucose, de sorte que la compréhension de l’impact des carences en micronutriments et de l’utilité potentielle d’une supplémentation est pertinente pour la prévention et/ou la gestion du diabète sucré de type 2. Les macro-éléments sont les éléments naturels dont l’organisme a besoin en plus grande quantité et sont plus importants que tous les autres minéraux. Les oligo-éléments sont nécessaires en quantités infimes pour maintenir un organisme sain. Ils sont principalement nécessaires en tant que composants des enzymes et des hormones ou sont impliqués dans l’activation des enzymes. Le déséquilibre électrolytique dans le diabète est principalement dû à l’élévation de la glycémie. En cas d’hyperglycémie, l’organisme tente de se débarrasser de l’excès de glucose sanguin en augmentant la production d’urine. L’augmentation de la miction entraîne une perte d’eau et d’électrolytes, ce qui perturbe ensuite l’équilibre des électrolytes de l’organisme. L’équilibre est particulièrement perturbé entre le sodium et le potassium. L’hypomagnésémie dans le diabète est généralement observée chez les patients dont le contrôle métabolique est déficient ou est associée aux complications chroniques du DM, selon des études cliniques et épidémiologiques. Les mécanismes responsables de la carence en magnésium chez les patients diabétiques n’ont pas encore été élucidés, principalement en ce qui concerne l’impact sur la résistance à l’insuline et sur le développement du diabète et de ses complications chroniques. Toute altération du flux calcique peut avoir des effets négatifs sur la fonction sécrétoire des cellules β. L’élévation du calcium cytosolique conduira à la pathogenèse des complications du DT2. Le chrome est nécessaire au métabolisme normal des glucides et joue un rôle dans l’homéostasie du glucose. L’effet du cobalt dans le diabète entraîne une diminution de la production systémique de glucose et une augmentation de l’absorption tissulaire de glucose. Une carence en cuivre entraîne une intolérance au glucose, une diminution de la réponse insulinique et une augmentation de la réponse au glucose. Le cuivre possède une activité analogue à celle de l’insuline et favorise la lipogenèse. Le rôle de l’iode est corrélé à l’hormone thyroïdienne et il est clair que la résistance à l’insuline et la fonction des cellules β sont inversement corrélées à la thyréostimuline, ce qui peut s’expliquer par les effets insulino-antagonistes des hormones thyroïdiennes ainsi que par une augmentation de la thyréostimuline (TSH). Des réserves élevées de fer peuvent induire le diabète par divers mécanismes, notamment des dommages oxydatifs aux cellules β pancréatiques, une altération de l’extraction hépatique de l’insuline par le foie et une interférence avec la capacité de l’insuline à supprimer la production hépatique de glucose. L’effet du sélénium dans le diabète est contradictoire : la propriété antioxydante du sélénium prévient le développement des complications chez les patients diabétiques. Alors que dans d’autres études, des concentrations sériques de sélénium plus élevées étaient associées à une plus grande prévalence du diabète. Les enzymes activées par le manganèse jouent un rôle important dans le métabolisme des glucides, des acides aminés et du cholestérol et sont nécessaires à la synthèse et à la sécrétion normales de l’insuline. De nombreuses complications du diabète peuvent être liées à une augmentation des oxydants et des radicaux libres intracellulaires associée à une diminution du zinc intracellulaire et des enzymes antioxydantes dépendantes du zinc. Il a été démontré que le sel de vanadium induit un mécanisme permettant de réduire l’hyperglycémie et d’améliorer l’action de l’insuline en augmentant l’activité des transporteurs de glucose via les substrats 1 et 2 du récepteur de l’insuline (IRS1/2) et la phosphatidylinositol 3-kinase (PI 3-kinase). La gestion de la nutrition vise à améliorer la qualité de la santé en maintenant la glycémie dans la fourchette normale afin de réduire le risque de complications du diabète. Une alimentation équilibrée permet de maintenir la déficience en macro- et micronutriments essentiels chez le patient diabétique. Dans cet article, des recommandations sur les micronutriments ont été présentées pour la gestion du DT2 et la prévention de ses complications.
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