Un cocktail d’antibiotiques aux canneberges pourrait vaincre la résistance bactérienne


Dans la culture cellulaire et dans un modèle animal préliminaire, les bactéries se sont révélées plus sensibles aux combinaisons d’antibiotiques-canneberges qu’aux antibiotiques seuls.

Des combos, qui incorporaient dans tous les cas de la proanthocyanidine (cPAC) dérivée de canneberges, semblaient supprimer deux mécanismes de résistance aux antibiotiques: la perméabilité sélective de la membrane et les pompes à efflux de plusieurs médicaments. En d’autres termes, lorsque des cPAC sont présents, les antibiotiques détectent les bactéries, mais ils ne les vérifient pas.
Ces conclusions sont issues d’études menées à l’Université McGill, au cours desquelles des scientifiques ont repris l’idée selon laquelle le jus de canneberge peut aider à combattre les infections des voies urinaires. Les scientifiques, dirigés par Nathalie Tufenkji, professeure de génie chimique, ont décidé d’étudier les molécules de canneberge, en particulier les PAC, et leurs effets sur les bactéries pathogènes. En fin de compte, les PAC et les antibiotiques ont été administrés conjointement à des bactéries responsables d’infections des voies urinaires, de pneumonies et de gastro-entérites.
Les scientifiques ont déterminé que les bactéries pathogènes deviennent plus sensibles aux doses d’antibiotiques plus faibles. De plus, les bactéries ne développent pas de résistance aux antibiotiques.

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