Beaucoup de fonctions métaboliques sont associées au foie, il constitue à lui seul le checkpoint de tout l’organisme, ceci implique que tout ce que que nous ingérons comme aliments, ou d’autres substances telles que l’alcool, les drogues et les poisons, après la digestion et l’absorption, doit d’abord être dirigé vers le foie.
C’est un organe immunitaire par excellence, il déploie une réponse efficace contre les organismes pathogènes et aussi un organe important pour le maintien de l’homéostasie systémique des lymphocytes T, régulant leur apoptose, il compte aussi une population de cellules représentatrices d’antigènes, Il s’agit des cellules de Kupffer.
Comprendre que le foie est un organe responsable de la production de facteurs de coagulation, d’anticoagulation (anti-thrombine, cofacteur II de l’héparine, protéine C, protéine S, inhibiteur du facteur tissulaire et composants du système fibrinolytique – plasminogène, a2-anti-plasmine, inhibiteur de la plasmine) et le concept d’état de l’hémostase rééquilibrée ont conduit les professionnels de la santé à réviser les indications relatives aux transfusions sanguines.
Parmi les pathologies du foie on trouve la cirrhose : c’est la phase terminale et, en tant que telle, la fonction hépatique est gravement compromise. Les coagulopathies sont très observées chez les patients atteints de cirrhose hépatique car la capacité du foie à synthétiser les facteurs de coagulation est très réduite voir absente.
En dentisterie, l’une des principales préoccupations concernant la gestion des patients atteints de maladies systémiques chroniques est le risque des accidents hémorragiques.
Dans la présente étude des extractions dentaires ont été réalisé sur des patients adultes de sexe masculin et féminin sur la liste d’attente pour une greffe du foie.
Les résultats d’intérêt étaient les suivants :
– Présence de saignements peropératoires inhabituels,
– Présence de retard complications hémorragiques postopératoires.
Les cliniciens chercheurs ont souligné des directives médicales pour les personnes cirrhotiques :
Les approches prophylactiques doivent être limitées aux traitements des infections
Des transfusions ou des anti-fibrinolytiques ne devraient être administrés que pour les hémorragies actives (pendant et après la chirurgie)
Les procédures invasives mineures ne doivent pas être précédées de transfusions sanguines prophylactiques pour améliorer l’INR et les taux de plaquettes.
Les auteurs ont conclu que le patient cirrhotique présente un profil de coagulation plus équilibrée, même lorsque l’INR et la numération plaquettaire présentent des altérations qui peuvent sembler numériquement significatives.
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