Les maladies intestinales, telles que les maladies inflammatoires de l’intestin (MII) et le cancer colorectal (CCR), généralement caractérisées par des symptômes cliniques, notamment une malabsorption, un dysfonctionnement intestinal, des lésions et un déséquilibre du microbiome, ainsi que certaines complications secondaires des maladies intestinales, continuent d’être de graves problèmes de santé publique dans le monde entier. Le rôle de la vitamine K (VK) sur la santé intestinale a suscité un intérêt croissant ces dernières années. En plus de son rôle dans la coagulation sanguine et la santé osseuse, plusieurs recherches continuent d’explorer le rôle de la VK en tant que nouveau composé biologique émergent ayant pour fonction potentielle d’améliorer la santé intestinale.
Cette étude vise à présenter un examen approfondi des sources bactériennes, de l’absorption intestinale, de l’assimilation du VK et de la carence en VK chez les patients souffrant de maladies intestinales, en mettant l’accent sur l’effet de la supplémentation en VK sur l’immunité, l’anti-inflammation, les microbes intestinaux et ses métabolites, l’antioxydation et la coagulation, et en favorisant le développement épithélial. En outre, les protéines dépendantes des VK (VKDP) constituent un autre mécanisme crucial permettant aux VK d’exercer un rôle gastroprotecteur pour leurs fonctions d’anti-inflammation, d’immunomodulation et d’anti-tumorigénèse.
En résumé, les études publiées montrent de manière préliminaire que le VK présente un effet bénéfique sur la santé intestinale et peut être utilisé comme médicament thérapeutique pour prévenir/traiter les maladies intestinales, mais le mécanisme spécifique du VK dans la santé intestinale doit encore être élucidé.