Physiopathologie de l’obésité et de ses maladies associées

La fréquence de l’obésité a augmenté dans le monde entier. De nombreuses études épidémiologiques ont indiqué que l’obésité contribue fortement au développement du cancer, des maladies cardiovasculaires, du diabète de type 2, des maladies du foie et d’autres troubles, ce qui représente une lourde charge pour le public et les systèmes de soins de santé chaque année. L’absorption excessive d’énergie induit l’hypertrophie des adipocytes, l’hyperplasie et la formation de graisse viscérale dans d’autres tissus non adipeux pour évoquer des maladies cardiovasculaires, des maladies du foie. Le tissu adipeux peut également sécréter des adipokines et des cytokines inflammatoires pour affecter le microenvironnement local, induire une résistance à l’insuline, une hyperglycémie et activer les voies de signalisation inflammatoires associées. Cela exacerbe encore le développement et la progression des maladies associées à l’obésité. Bien que des progrès aient été réalisés dans le traitement de l’obésité lors d’études précliniques et cliniques, la progression et la pathogenèse des maladies induites par l’obésité sont complexes et peu claires. Nous devons encore comprendre leurs liens pour mieux orienter le traitement de l’obésité et des maladies associées. Dans cette revue, nous examinons les liens entre l’obésité et d’autres maladies, en vue d’améliorer la gestion et le traitement futurs de l’obésité et de ses comorbidités.
La suite : https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2211383523000126