Periodontitis, Microbiomes and their Role in Alzheimer’s Disease

Dès le XVIIIe siècle et le début du XIXe siècle, les infections microbiennes étaient responsables d’un grand nombre de décès.

La tendance s’est inversée avec l’introduction des antibiotiques qui a coïncidé avec l’allongement de la durée de vie. L’augmentation de l’espérance de vie s’est toutefois accompagnée de l’émergence d’états inflammatoires chroniques liés à l’âge, dont la forme sporadique de la maladie d’Alzheimer (MA). Dans l’ensemble, le véritable défi pour conserver la santé jusqu’à un âge avancé semble maintenant résider dans le fait de retarder et/ou de prévenir la progression des maladies inflammatoires chroniques, en identifiant et en influençant les facteurs de risque modifiables. Divers agents pathogènes, dont les bactéries parodontales, ont été associés à la maladie d’Alzheimer. La protéine bêta-amyloïde (Aβ), caractéristique de la maladie d’Alzheimer, pourrait être une conséquence de l’infection, à laquelle elle est associée en raison de ses propriétés antimicrobiennes. Jusqu’à présent, le manque de compréhension et de connaissance du microbiome associé au cerveau de la maladie d’Alzheimer a fait en sorte que le rôle que les agents pathogènes peuvent jouer dans cette maladie neurodégénérative reste non résolu. Le microbiome buccal englobe une gamme de phylotypes bactériens divers, qui, en particulier chez les personnes vulnérables, exciteront et perpétueront toute une série d’états inflammatoires, dans un large éventail de tissus et d’organes extra-buccaux spécifiques à leur pathophysiologie en développement, y compris le cerveau. Cela offre l’opportunité alléchante qu’en contrôlant le microbiome spécifique de la bouche, les cliniciens puissent traiter ou prévenir une série de maladies inflammatoires chroniques par voie orale. L’évolution a équipé l’hôte humain pour combattre les infections/maladies en lui fournissant un système immunitaire, mais Porphyromonas gingivalis et certains spirochètes ont développé des stratégies d’évitement immunitaire qui menacent l’homéostasie hôte-microbe. Le suivi longitudinal des patients montre clairement que la parodontite chronique contribue au déclin de la cognition. L’objectif ici est de discuter de la contribution des pathogènes opportunistes du microbiome parodontal et de souligner les défis auxquels l’hôte est confronté lorsqu’il doit faire face à des infections buccales insolubles qui peuvent conduire à des manifestations cliniques caractéristiques de la maladie d’Alzheimer.

Source:

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5660720/

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