Métabolisme de l’alcool et risque de cancer


L’abus d’alcool est un facteur de risque majeur de cancer du tractus digestif supérieur, des voies respiratoires supérieures et du foie.

Les dommages aux chromosomes sont utilisés comme biomarqueur à effet précoce dans la surveillance de l’exposition humaine aux cancérogènes génotoxiques. Dans la présente étude, deux marqueurs génétiques, à savoir les aberrations chromosomiques (CA) et les micronoyaux (MN), ont été utilisés pour évaluer les dommages génétiques dans les lymphocytes périphériques de 20 alcooliques, 20 alcooliques abstinents et 20 témoins.
La composition des trois groupes était assez similaire en ce qui concerne le sexe, l’âge et les habitudes tabagiques. Une augmentation très significative a été observée dans les fréquences d’aberration chromosomique et de micronoyaux dans les lymphocytes des alcooliques par rapport aux témoins et aux alcooliques abstinents. Cependant, aucune corrélation n’a été trouvée entre la durée de l’abus d’alcool et les fréquences des deux biomarqueurs chez les alcooliques.
L’aberration chromosomique et les fréquences des micronoyaux chez les alcooliques abstinents étaient similaires à celles des témoins.
Les données indiquent que l’aberration chromosomique et les micronoyaux peuvent être deux biomarqueurs utiles pour évaluer les dommages génétiques associés à l’abus d’alcool. Ils pourraient être inclus dans des programmes de prévention du cancer chez les alcooliques. L’abstinence semble normaliser la fréquence des aberrations des micronoyaux et des chromosomes. Cela pourrait offrir aux thérapeutes un autre outil pour aider les alcooliques à changer leur mode de vie.
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