L’une des problématiques de XXI siècle est de combattre le vieillissement lié aux maladies chroniques, dans cette publication nous ne parlons pas de la fontaine de jouvence car prétendre la vie éternelle est une illusion, mais l’amélioration de la santé avec l’âge est une réalité scientifique.
La dent comme organe n’échappe pas à cette problématique et le déclin de la fonction des cellules souches est associé à une réduction du pouvoir régénérateur, ce phénomène est appelé sénescence pulpaire et elle amène à la nécrose ( mort de la dent). Cette sénescence se traduit par une réduction de volume pulpaire, diminution de l’approvisionnement vasculaire, formation d’un fuseau fibreux et une calcification extensive de la pulpe. Ce mécanisme entraîne une diminution du potentiel de prolifération et de différentiation cellulaire.
L’une des méthodes pour combattre ce phénomène est le rajeunissement des cellules pulpaires vieillissantes dans le jargon dentaire appelé régénération cellulaire.
Le but est de maintenir la pulpe vivante contrairement aux autres méthodes classiques qui se réalisent par le traitement endodontique en ôtant la pulpe qui est le système névralgique de la dent.
Ce rajeunissement se fait en remplacent des cellules vieilles par des cellules souches jeunes ! et un environnement frais ! Ceci dit la dent temporaire constitue une bonne source pour les cellules souches, à ne pas confondre avec la parabiose hétérochronique !
Il y’au aussi la reprogrammation des cellules somatiques en présence des facteurs de Yamanaka permettant la dédifférenciation des cellules somatiques, en d’autres termes revenir en arrière dans le temps et produire des cellules souches pluripotentes