Cette étude systématique a porté sur les données de 18 essais contrôlés randomisés.
– La myrtille a eu un effet favorable sur le profil lipidique et la pression sanguine diastolique.
– Fournit une référence pour d’autres essais cliniques avec l’intervention de la myrtille.
“Des études récentes ont trouvé que la supplémentation en myrtille peut améliorer les paramètres liés au syndrome métabolique (MetS) ; cependant, il n’y a pas de consensus définitif. L’analyse de plusieurs essais contrôlés randomisés peut démontrer si un effet de réduction des facteurs de risque du MetS est plus prononcé chez les individus qui ont reçu une supplémentation en myrtille que chez les individus qui n’ont pas reçu cette supplémentation. Cette revue systématique et méta-analyse visait à étudier l’effet d’une intervention à base de myrtille sur les facteurs de risque du MetS, y compris la pression artérielle, les mesures anthropométriques et les profils glycémique et lipidique. Une recherche systématique a été effectuée dans PubMed, Scopus, Web of Science et SciELO afin d’identifier les études pertinentes publiées avant juillet 2020. Pour comparer les effets des suppléments de myrtille (poudre, extrait, fruit, jus ou congelé) avec le placebo, les différences moyennes avec des intervalles de confiance (IC) de 95 % ont été regroupées sur la base du modèle à effets aléatoires. Nous avons classé la qualité des preuves selon l’approche GRADE. Au total, 18 essais contrôlés randomisés (ECR) ont été inclus dans cette revue systématique, et 12 études ont été sélectionnées pour la méta-analyse. Selon l’outil de risque de partialité de la Collaboration Cochrane, toutes les études étaient de bonne qualité. Ces essais différaient en ce qui concerne le dosage et les formes de myrtille, les sujets recrutés et la durée de l’essai. Les méta-analyses des données ont montré que l’intervention sur les myrtilles avait un effet significatif sur les niveaux de lipides, diminuant le cholestérol total et les niveaux de lipoprotéines de basse densité (LDL). Nous n’avons trouvé aucune différence significative dans les marqueurs du statut glycémique et les mesures anthropométriques. La supplémentation en myrtille a diminué de manière significative la pression artérielle diastolique. En conclusion, la méta-analyse a montré que la myrtille peut être efficace dans le traitement du MetS, en raison de ses effets bénéfiques sur les marqueurs lipidiques et la pression artérielle.”
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