L’interaction de la nutrition et de la génétique via la méthylation de l’ADN médiée par DNMT3L détermine le déclin cognitif


Le dérèglement de la méthylation de l’ADN contribue aux maladies neurologiques.

-Les changements cognitifs sont corrélés aux facteurs du métabolisme de la méthionine et au génotype DNMT3L.
-La mutation R278G perturbe apparemment l’interaction des protéines dans le complexe DNMT3A-3L-H3.
-L’interaction entre l’environnement et l’épigénétique module la cognition.
De faibles taux d’homocystéine et un traitement aux vitamines B protégeraient contre le déclin de la santé cognitive. Les vitamines B et l’homocystéine sont toutes deux impliquées dans la production de S-adénosylméthionine, un donneur de méthyle universel essentiel au processus de méthylation de l’ADN.
Les chercheurs ont étudié l’effet d’une variante codante nuisible dans le gène de l’ADN méthyltransférase DNMT3L (R278G, A/G) en examinant l’apport en vitamines B, les taux d’homocystéine, les performances cognitives et l’atrophie cérébrale chez les personnes participant à l’étude VITACOG sur les troubles cognitifs légers et à la cohorte TwinsUK.
Dans l’étude VITACOG, les personnes qui ont reçu un traitement de deux ans en vitamines B et qui étaient porteuses de l’allèle G ont présenté une meilleure “mémoire associative visuospatiale” et des taux d’atrophie cérébrale plus lents. Dans l’étude TwinsUK, l’amélioration de la “mémoire associative visuospatiale” était évidente chez les individus ayant déclaré un apport régulier en vitamines et étant homozygotes A/A. La modélisation in silico a indiqué que la protéine R278G perturbe l’interaction protéique entre la DNMT3L et la DNMT3A, ce qui affecte le complexe DNMT3A-3L-H3 nécessaire à la méthylation de l’ADN. Ces résultats montrent que l’apport en vitamines et la variation génétique au sein de la DNMT3L interagissent pour influencer le déclin cognitif.
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