Le cuivre et le sélénium alimentaires sont associés à la résistance à l’insuline chez les adultes malaisiens en surpoids et obèses


Un déséquilibre ou un apport insuffisant en micronutriments peut altérer la synthèse et la sécrétion de l’insuline et ses voies de signalisation.

Cette étude visait à examiner les associations entre le cuivre (Cu) et le sélénium (Se) alimentaires et la résistance à l’insuline (RI) chez les adultes en surpoids ou obèses.
Les scientifiques ont émis l’hypothèse que le Cu et le Se alimentaires sont associés de manière non linéaire à l’IR. Une étude transversale a été menée chez 128 adultes malaisiens non diabétiques en surpoids et obèses âgés de ≥18 ans avec un indice de masse corporelle ≥23kg/m2. L’apport alimentaire a été évalué à l’aide d’un questionnaire de fréquence alimentaire. La RI a été définie en utilisant un seuil d’évaluation du modèle homéostatique – résistance à l’insuline (HOMA-IR) de ≥1,7. Une régression par lissage de nuage de points localement pondéré (LOESS) a été effectuée pour détecter la non-linéarité et des modèles de régression par morceaux ont été calculés pour examiner la tendance des associations à différents seuils. Dans cette étude, 45% (n = 57) des participants à l’étude se sont avérés être résistants à l’insuline. Une relation non linéaire en forme de U entre Se et HOMA-IR a été observée. Les modèles de régression en trois parties ont révélé une association positive entre Se et HOMA-IR chez les individus ayant un apport relativement faible (<0,3 µg/kg/jour) et élevé (≥1,01 µg/kg/jour) en Se (coefficient β= 3,835, IC = -12,216-19,886, P = 0,614 ; et coefficient β = 0,785, IC = 0,386-1,185, P = 0,014, respectivement). Une association positive significative n’a été trouvée entre le Cu alimentaire et le HOMA-IR qu’avec un apport de Cu ≥13,4 µg/kg/jour, 0,276 (IC = 0,025-0,526 ; P = 0,033).
En conclusion, ces résultats révèlent qu’un équilibre critique dans l’apport alimentaire de cuivre et de sélénium est crucial pour la santé, surtout chez les personnes insulinorésistantes et diabétiques. Chez ces derniers, le traitement devrait inclure un apport mesuré de cuivre et de sélénium, personnalisé en fonction des préférences alimentaires et des apports habituels de chacun.
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