Si les sujets tels que les circuits courts, le bio ou la production durable étaient déjà importants (au moins d’un point de vue symbolique) avant le confinement, ils le seront encore d’avantage à l’avenir.
Des crises comme celle que nous traversons ont des effets dramatiques, mais peuvent aussi être des moteurs de changements incroyables.
La pandémie a-t-elle responsabilisé les Français.es sur les questions environnementales ? On l’observe pour les transports aériens, la consommation et le tourisme de masse, dont la réduction est perçue de manière bénéfique (pour la planète).
Et nos pratiques alimentaires ne sont pas en reste, puisque 29% des Français.es déclarent qu’ils ou elles accorderont plus d’importance à l’impact de leur alimentation sur l’environnement après le 11 mai. Pour mémoire, l’alimentation représente à elle seule un quart de l’empreinte carbone des Français.es, l’étape la plus polluante étant sa production.
Et « le monde d’après » ? La Génération Z et les millennials, tout en doutant de la capacité des institutions à avancer sur les questions environnementales, sont convaincus que la crise aura un impact positif sur la culture et la société, comme le confirme une étude de Vice Media Group. Les jeunes, et notamment les étudiant.e.s, déclarent qu’ils accorderont plus d’importance à l’équilibre de leur alimentation post-confinement (42% des étudiant.e.s contre 33% toutes catégories confondues), et à l’impact de celle-ci sur l’environnement (37% des étudiant.e.s contre 29% toutes catégories confondues).
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