La démence, y compris la maladie d’Alzheimer (MA), est en partie causée par des facteurs liés au mode de vie, notamment une mauvaise nutrition. démence.


Un essai contrôlé randomisé (VITACOG) a été effectué sur 270 personnes âgées atteintes d’une déficience cognitive légère (MCI), un stade prodromique de démence, pour voir si la réduction de l’homocystéine par une supplémentation en vitamines B à haute dose (acide folique, B6 et B12) influencerait le processus de la maladie.

Les acides gras oméga-3 plasmatiques de base ont été mesurés pour voir si les niveaux influençaient les effets des vitamines B.

Chez ceux qui ont augmenté l’homocystéine, le traitement à la vitamine B sur une période de deux ans a ralenti le taux d’atrophie cérébrale, en particulier dans les régions cérébrales vulnérables à la MA, et a également ralenti le déclin cognitif et clinique. Les effets protecteurs des vitamines B sur l’atrophie cérébrale et sur le déclin cognitif et clinique ont été améliorés chez les personnes ayant des niveaux élevés d’acides gras oméga-3 de base et étaient absents chez ceux avec de faibles niveaux d’acides gras oméga-3.

Le processus de la maladie dans le MCI, et donc probablement dans la MA, peut être modifié en abaissant l’homocystéine mais seulement si le statut en acides gras oméga-3 est bon. Un essai est nécessaire d’une combinaison de vitamines B et d’acides gras oméga-3 chez les personnes atteintes de MCI pour voir si cette combinaison empêche la conversion en démence. Cette étude attire l’attention sur l’importance des interactions entre les nutriments dans la prévention des maladies.
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