Génome et épigénome comme cibles des polyphénols nutritionnels pour lutter contre l’inflammation métabolique et améliorer la santé cardiovasculaire.

Des études épidémiologiques, humaines et animales suggèrent un rôle protecteur des polyphénols alimentaires contre les maladies cardiovasculaires.
Leur capacité à moduler l’expression des gènes et les voies de signalisation peut être impliquée dans leurs effets protecteurs cardiovasculaires mais les mécanismes restent encore inconnus. Le but de cette recherche est d’étudier la propriété de protection cardiovasculaire des polyphénols et de déchiffrer les mécanismes moléculaires sous-jacents à l’aide d’approches de nutrigénomique holistique et de biologie des systèmes.
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Le rôle et l’impact des polyphénols alimentaires sur la fonction endothéliale et l’expression génique chez l’homme ont également été étudiés. Ils ont montré que le jus d’orange diminue la pression artérielle diastolique et améliore significativement la réactivité endothéliale micro-vasculaire postprandiale et que l’hespéridine pourrait être causalement liée à l’effet bénéfique observé du jus d’orange. L’étude de Nutrigénomique a révélé que la consommation de jus d’orange et d’hespéridine modulait généralement l’expression de 1582 gènes. Beaucoup de ces gènes étaient impliqués dans la chimiotaxie, l’adhésion, l’infiltration et le transport des lipides, ce qui suggère un recrutement et une infiltration plus faibles des cellules circulantes vers la paroi vasculaire et une moindre accumulation de lipides.
En conclusion, ces résultats fournissent à la fois des preuves de l’effet protecteur cardiovasculaire des polyphénols et une vision globale intégrée des mécanismes puissants par lesquels les métabolites plasmatiques des polyphénols agissent au niveau endothélial.
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