Fatigue ou sensibilité hépatique ?


Une lassitude presque régulière, un mal de tète de temps à autre, et un manque d’appétit flagrant… le sédentaire connais mieux que n’importe qui ces symptômes car il les vit au quotidien!

Ceci est un véritable problème, à vrai dire, mais l’on n’ose tout de même pas penser que ce mal être est le résultat d’un grave dérèglement métabolique, croyant à tort que c’est normal d’être fatiguer, tandis qu’il est presque de nos coutumes de prendre un comprimé d’aspirine pour soulager un mal de tète insistant sans chercher à connaître l’origine du mal. Dans des situations extrêmes, ces symptômes sont associés à un picotement à droite juste au dessous des côtes exactement à l’emplacement de notre plus grande usine chimique: le foie, cet organe qui pèse à peu près dans les 1500g rempli plus de 500 fonctions dans notre corps et est l’organe le plus complexe après le cerveau. Outre ses fonctions principales de tri des nutriments et de protection contre les substances toxiques il a comme fonction aussi de produire les sels biliaires, substances responsables de la dégradation, dans le tube digestif, des corps gras contenu dans les aliments que nous mangeons. Les sels biliaires qui forme la bile sont stockés dans la vésicule biliaire et sont déversés dans la première partie de l’intestin grêle appelée duodénum par le biais du canal biliaire.

Si nos repas sont bien équilibrés la digestion se fait plus facilement et de manière fluide, en revanche si l’on prend un repas riche en graisse, ce qui demande une grande quantité de sels biliaires, le foie est en surcharge et il n’est plus en mesure de répondre à la demande, on parlera alors de crise de foie également appelée dans le jargon médical “sensibilité hépatique”.

La crise de foie se manifeste en règle générale par une faiblesse générale, une langue chargée, des maux de tète, une vague envie de vomir, de la somnolence, un manque d’appétit, et parfois des picotements au niveau du foie. Ces symptômes peuvent durer des heures voir des jours entiers. Cependant, lorsque notre alimentation contient beaucoup de gras en permanence – ce qui est souvent le cas de nos repas au quotidien. Notre foie n’a d’autre choix que de s’adapter à la situation en produisant plus de bile pour répondre aux besoins de la digestion, sauf que le foie a d’autres choses plus importantes à faire que de digérer l’excès de lipides qui va servir par la suite à provoquer des maladies cardiovasculaires! La fonction hépatique va donc se canaliser sur la production de sels biliaires sur le compte d’autres fonction plus importantes notamment la neutralisation des substances toxiques et le maintien de l’équilibre humoral. Les symptômes de la crise de foie s’atténueront progressivement et bientôt il n’en restera que de la fatigue et de la somnolence après les repas ainsi que des maux de tète occasionnels et ce, malgré que le foie souffre silencieusement ainsi que tout notre organisme! C’est la capacité qu’a notre organisme a s’adapter aux conditions extrêmes.

On sera donc tenté de dire que la sensibilité hépatique existe même si les symptômes désistent et qu’à force de vivre soi-même avec ce mal-être et de voir les gens le vivre aussi, à un certain moment, on finit par l’accepter et le considérer comme normal. Quand on sait que la majorité des occidentaux sont victimes de cette tromperie encore mal connue du grand public, nous pouvons affirmer qu’elle contribue à détériorer notre qualité de vie et nous empêche de donner le meilleur de nous même.

On pourra donc conclure que les repas trop gras sont impérativement à éviter si l’on veux préserver sa santé et rester en bonne humeur et en pleine possession de ses ressources.

 

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