Déficits nutritionnels en oligoéléments

Les oligoéléments sont contenus à faibles concentrations dans l’organisme, mais ils présentent des fonctions biologiques importantes.
Ils sont apportés par l’alimentation en quantités suffisantes si elle est équilibrée ; des déficits sont retrouvés dans des populations à risques. Si l’on reconnaît bien la carence en fer et que l’on détecte les carences en cuivre, il n’en est pas de même pour le zinc dont les déficits sont plutôt acquis. La carence en iode est particulièrement grave, cause d’hypothyroïdie, avec chez le nourrisson un faible développement intellectuel et un goître ; malgré l’iodation des sels de cuisine, des carences en iode suivent les causes de malnutrition. La carence en sélénium est surtout rencontrée dans les pays à sols pauvres en sélénium, et sa supplémentation doit être limitée à ces zones. La supplémentation en fluor n’est plus recommandée chez le nourrisson. Les déficits en molybdène, nickel, chrome, cobalt ou vanadium sont encore mal connus et peu explorés.
Source:
https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1773035X21001684