Apport en protéines et densité minérale osseuse


Il y avait un manque de preuves sur l’association entre la consommation de produits laitiers et l’état de santé métabolique chez les adolescents en surpoids/obèses. Cette étude a évalué l’association entre la consommation de produits laitiers et l’état de santé métabolique chez des adolescents iraniens en surpoids ou obèses. Des adolescents en surpoids/obèses (n = 203 ; 101 garçons et 102 filles) sélectionnés par une méthode d’échantillonnage aléatoire en grappes à plusieurs degrés ont participé à cette étude transversale. L’apport alimentaire a été évalué à l’aide d’un questionnaire de fréquence alimentaire validé de 147 items. Les indices anthropométriques, la pression artérielle, la glycémie à jeun, l’insuline et le profil lipidique ont été mesurés. Les participants ont été classés en obésité métaboliquement saine (MHO) et en obésité métaboliquement malsaine (MUO) selon les critères de la Fédération internationale du diabète (FID) et une combinaison des critères de la FID et du modèle d’évaluation de la résistance à l’insuline de l’homéostasie (HOMA-IR). La fréquence de l’obésité modérée selon les définitions de la FID et de la FID/HOMA-IR était de 38,9 % et 33,0 %, respectivement. Dans le modèle entièrement ajusté, les participants du tertile le plus élevé de consommation de produits laitiers présentaient une probabilité de MUO de 61 % inférieure selon les critères IDF (OR = 0,39, IC 95 % 0,15-0,99). Une consommation plus élevée de produits laitiers était associée à un risque non significatif de MUO plus faible selon la définition IDF/HOMA-IR dans le modèle ajusté au maximum (OR = 0,44, IC 95 % 0,17-1,16). L’analyse stratifiée par sexe et indice de masse corporelle a révélé que l’association était plus forte chez les filles et les sujets en surpoids. En outre, une consommation plus importante de produits laitiers à faible teneur en matières grasses était liée à une probabilité réduite de MUO, tandis qu’une consommation plus importante de produits laitiers à forte teneur en matières grasses était liée à une probabilité accrue de MUO. Cette étude communautaire transversale a révélé qu’une consommation plus élevée de produits laitiers était associée à une probabilité significativement plus faible de MUO chez les adolescents iraniens, en particulier chez les filles et les sujets en surpoids.

Source : https://www.nature.com/articles/s41598-022-22827-4

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